Hier, mardi 15 juillet, nous avons pris un bain de foule.
D'abord, nous avons eu le plaisir de faire du pare-choc contre pare-choc direction Six-Fours-Les-Plages.
Entrée de l'autoroute bouchée. Normal ce sont les grandes vacances ! 30°C sur une route bondée de monde.
Arrivés à la sortie de l'autoroute, bretelle de sortie complètement saturée de monde. Et des touristes, des touristes partout. Toutes les régions de France étaient représentées au travers des plaques d'immatriculation. On avait presque l'impression d'être, nous, les touristes parmi tant de plaques étrangères. Les "83" n'étaient pas là en masse. Bien au contraire.
Autochtones, nous aurions pu prendre un raccourci et nous rendre plus vite à notre lieu de vacance (d'un soir) tant convoité. Mais non, un peu barges, on a préféré faire la queue, vitres grandes ouvertes, clim à fond, pieds en dehors de la fenêtre et musique de "jeun's" à fond. On a fait les touristes nous aussi.
1heure plus tard, arrivés à Six-Fours nous avons juste profité de ne rien faire, du temps qui a passé, sans contraintes, sans se presser.
On a marché sur la plage (ouais alors là, on a été très très cons [parce qu'il n'y a pas d'autre mot] on avait oublié les maillots et les serviettes de plage)...donc nous avons marché au bord de l'eau, Enzo a fait des élastiques, du manège...on a même mangé dans un de ces snacks de plage (chez les ch'tis) comme le vrai touriste de base fauché et très peu gourmet et puis nous avons rejoint Le Brusc pour le Feu d'Artifice tiré avec un soir de retard pour cause de vent (c'est là notre chance! merci au Mistral!).
Et là, on a refait la queue, en voiture. Forcément, pour aller au Brusc y a qu'une seule route, alors on patienté gaiement, mais comme on est en vacances, on s'en fout !
Le port du Brusc, blindé. Des gens qui grouillaient de partout, les terrasses pleines. Des enfants partout surexcités par les vacances. Des boutiques qui s'étalent sur les rues, regorgeant de matériel de plage, de maillots de bains et de fringues d'été. Des marchands de glace saturés de monde. Bref ! Un port de la Côte Varoise envahit par les Français venus d'ailleurs.
Alors on a continué notre quête désespérée de la touriste-attitude : on a mangé une glace, un granité, on a fait les boutiques et on a même acheté un bracelet brésilien pour Mini Loulou (si ça c'est pas les vacances). Il a fait un vœu (et en secret j'ai fait le mien aussi : que cette soirée dure une éternité).
Et puis nous nous sommes assis sur le front de mer, et nous avons attendu plus d'une heure et demi la tombée de la nuit et le début du feu d'artifice. Nous avions une place de choix, et nous ne voulions pas rater une seule miette du spectacle. Et puis, bon, les vacances c'est fait pour ça non ? Prendre son temps !
Enzo a voulu un petit jouet que vendent ces forains sur la plage : un pistolet à bulles. 5€ le pistolet qui ne fonctionnera plus 10 minutes plus tard. C'est ça aussi le plaisir d'être en vacances : les petites dépenses futiles.
Et on a finalement assisté au feu. Magnifique. Splendide. Tiré d'une barque au milieu de l'eau. Un spectacle sublime auquel nous n'avons manqué de hurler des "ohhhhhh" "c'est beau" et la question qu'on se pose tous à chaque feu d'artifice "C'est le bouquet?". On a finit par applaudir, émus d'avoir vécu ce moment tous les trois.
Et puis nous avons repris la route du retour. Des bouchons, encore des bouchons...mais pour nous pas de long retour, pas de péages, pas de canicule sur l'autoroute. Juste une vingtaine de kilomètres avant de rentrer chez nous...et de nous rendre compte que la parenthèse des vacances se refermait déjà.
Et oui ! Le temps des vacances, chez nous n'a duré qu'une fin d'après-midi. Courte, brève, mais tellement intense.
Cette année, pas de vacances. Boulot, boulot, boulot jusqu'à la rentrée des classes, avec seulement un jour de congé dans la semaine.
Voilà pourquoi, le temps d'une journée on essaye de se plonger dans la vie du touriste, le touriste qui profite de la plage, le touriste qui mange des beignets bien gras à la plage, le touriste qui pue la crème solaire à 3kms, le touriste qui se balade en espadrilles et en short partout où il va, le touriste qui se rend à toutes les manifestations de communes avec toute sa famille, juste parce qu'il est en vacances, qu'il en a chié toute l'année et qu'il mérite bien quelques jours de détente.
Nous, nous ne connaissons pas ça, pour la quatrième année consécutive. D'habitude, nous partons la dernière semaine d'août mais là, cette année, ça n'est même pas possible. Alors on fait "comme si" nous étions en vacances, au moins une journée par semaine malgré la fatigue de notre métier, malgré la chaleur et le monde sur la route. On a même songé à mettre une plaque provisoire (genre immatriculée dans le nord) juste notre jour de congé, pour nous sentir VRAIMENT en vacances !
Alors comme les grandes vacances, chez nous, ça n'existe pas. Comme cette année nous resterons dans le Var sans avoir deux jours consécutifs de congés...nous profitons intensément des moments qui nous sont donnés, à trois, de partager et de vivre des choses exceptionnelles.
Cette été donc, pour que les vacances de Mini Loulou soient un concentré de bonheur, nous avons prévu un programme d'activités divers et varié : Aqualand, plage (bien sûr), le Verdon, des ateliers créatifs, des fêtes de village, des sorties à la piscine...
Silence ça tourne ! |
Et chaque moment sera filmé (juste 30 secondes) pour qu'à la fin des vacances nous fabriquions un film de ses vacances.
Parce que SES vacances reste NOTRE priorité !
Parce qu'on n'est pas obligé de partir pour vivre ses vacances avec joie et bonheur (même si on préférerait partir, bien entendu)
Et vous, vos vacances, ça se passe comment ?
Quelle belle journée intense ! J'admire ton enthousiasme, ta positive attitude :) Et malgré le tableau un peu trop touristique, tu me donnes envie de venir vers chez toi. D'ailleurs, quelle est la meilleure période pour visiter selon toi, histoire d'éviter la foule?
RépondreSupprimerOui oui j'essaye d'être enthousiaste même si c'est pas toujours évident.
SupprimerLe manque de vacances étant parfois trop lourd à porter.
Mais c'est comme ça !
Je pense qu'il y a deux bonnes saisons pour venir dans le Var : au mois de septembre, fin d'été, plus de touristes et encore de belles journées. Et au printemps (mai-juin) pour profiter des jours qui allongent.
Tu comptes venir par chez nous ?