mercredi 16 janvier 2019

La sexualité et l'enfant

Voici une nouvelle étape de l'éducation d'un adolescent !

Aujourd'hui, sujet difficile et complexe.
Encore une fois chez nous, ce sont questionnements et recherches de solutions qui tourbillonnent dans nos têtes (ou plutôt dans la mienne -papa étant plus distant face au sujet-).

Il a 10 ans.
Il est curieux.
Intelligent.
Fréquente beaucoup d'adultes au sein de notre entreprise (il est plus près - en âge- de nos employés que de nous). 
Et je vois bien qu'il sait des choses et cela m'angoisse.

Tout a commencé lorsque nous avons regardé, en famille, un film destiné aux + de 13 ans. Un film anodin (La Maison du Bonheur), un film qui traite d'un sujet familial et qui n'est pas censé montrer ni violence ni sexe.

Et pourtant, au début du film, la fille du couple phare entame de nombreuses relations avec différents jeunes hommes et multiplie les rencontres sexuelles. Pas de sexe à proprement dit mais des bruitages, des suggestions...

Nous, face à ces images ou sous-entendus, nous sommes très très mal à l'aise. Soit nous avançons le film, soit nous noyons la scène sous nos paroles à haute voix en essayant de détourner son attention.

Nous fuyions le "problème". 

 Doodle love icon

Alors je me pose la question du dialogue face à la sexualité. Son père pense qu'il n'y a rien à dire. Que nos parents ne nous ont jamais parlé sexualité et qu'on s'en sort plutôt pas mal. De mon côté je pense que la jeunesse va de plus en plus vite, qu'il y de nouveaux médias très accessibles et que ses fréquentations (dans une école plutôt populaire) sont surement seuls face à des images qu'ils transmettent à nos enfants (plutôt protégés). 

Alors je crois qu'il faut en parler. Qu'il faut "prévenir" plutôt que "guérir". Qu'il est utile de savoir ce qu'ils savent. Qu'il est nécessaire de comprendre leur vision des choses pour qu'ils ne fassent pas fausse route.

Ce matin, nous avons donc eu une discussion tous les deux. Je lui ai demandé ce qu'il savait sur "la chose". En lui précisant qu'il ne devait pas avoir honte. Que c'était naturel. Et que les personnes adultes qui s'aiment font l'amour. 
Il m'a dit ce qu'il savait...et il sait ! De façon approximative (de ce qu'il m'a dit) mais il sait comment ça se passe.

Alors j'ai sauté sur l'occasion (passez-moi l'expression) pour lui dire que nous pouvions être ses confidents en cas de souci. Que son entourage : amis proches, nounou, tontons pouvaient aussi être des oreilles attentives. Il a compris je crois.

Ce que je souhaite, c'est qu'il est une vision juste de la sexualité et des relations amoureuses en général. Parce qu'internet, parce que les clips de nos jours offrent une vision de la femme, de l'amour, des relations assez étroite, sexiste et vulgaire...

Qu'en pensez-vous ? 
Vos réactions m'intéressent.

dimanche 13 janvier 2019

Jeux vidéo et écrans : ma lutte !

Je suis certaine que vous êtes, comme moi, en lutte permanente contre les jeux vidéo et les écrans de tout genre.
Si vous n'êtes pas concerné par ce fléau, c'est que vous êtes un extra-terrestre (ou que vous n'avez pas d'enfant!).
 Sortez ! 😁

Je suis affligée de voir à quel point les écrans de toute sorte sont des aimants à enfants. 

Maquette de l'appareil, y compris smartphones ordinateur portable et tablette

lundi 7 janvier 2019

Les copains d'abord ?

Début décembre, Mini Loulou me demandait de manger à la cantine un jour de plus -il faut savoir qu'il y mangeait déjà deux jours par semaine- pour participer aux activités artistiques du midi avec ses amis. Et puis, au moment de l'inscrire en mairie, le monsieur qui inscrit les enfants lui suggère de l'inscrire tous les jours. Il accepte, dans l'élan.

Il faut savoir qu'à l'école maternelle, il n'allait pas à la cantine. 
Au CP, non plus.
Et puis c'est petit à petit qu'il a intégré la restauration scolaire, au gré de ses envies, puisque j'ai la chance de pouvoir le garder à la maison le midi. Tout s'est fait lentement car il aimait son confort et notre complicité. Plus douce. Plus câline que la compagnie de ses copains de classe.

Mais voilà qu'est arrivé le moment où il quitte (à nouveau) le nid. Cette fois le midi. Mais après avoir mûrit sa décision (un peu forcée par le personnel de la mairie) durant toutes les vacances scolaires, il a eu un gros coup de blues ce matin au réveil. Non seulement c'était la rentrée mais en plus il mettait un point final à une période de sa vie pendant laquelle Maman venait le chercher le midi, lui proposait un repas à deux, et lui permettait dessins animés ou jeux vidéo le temps de la pause. 
Il a pris conscience, lui-même, que cette sorte de "bulle à deux" prenait fin et il s'est senti malheureux. Il m'a confié "Je suis déjà au CM2, je vais bientôt rentrer en 6ème, je préférais rester encore avec toi et profiter". 

On dirait mes propres mots ...

Je profite à fond de mon enfant unique mais je crois que, lui aussi, veut profiter de son enfance, ne pas grandir trop vite, et se laisser chouchouter encore un peu.

Il est parti le cœur lourd, regrettant son choix de cantine. Mais j'ai joué mon rôle de Maman, avec toute la bienveillance dont j'ai pu user. Je lui ai dit que la maison l'attendait, que rien ne changerait durant son absence. Que la bonne nouvelle c'est qu'il resterait toujours mon bébé, et que malgré cette "crise d'adolescence et les choix qui en découlaient " il resterait toujours notre petit bouchon. Avec tout l'amour que nous pouvons lui donner. Et qu'il pouvait grandir en paix, avec notre soutien.

Il change. Il prend de nouvelles décisions qui l'éloignent de nous un peu plus chaque jour.
Mais il a un telle sensibilité qu'il reste encore un grand bébé. Attaché à ses repères, à ses racines. 
Il est attentif à nos propres émotions et souhaite encore ne pas grandir trop vite.




Profitons !
Les copains ne sont pas (encore) son seul "centre d'intérêt". 
Nous jouissons toujours d'une grande complicité et de moments privilégiés à deux ou à trois.