dimanche 24 janvier 2016

Partir et ne rien faire

C'est tout à fait ce genre d'escapade qui me rend folle de bonheur. Pas besoin de partir loin, ni de partir longtemps (même si ça aurait été avec plaisir). Il me suffit juste de quitter mon environnement et de ne rien faire pour être heureuse.

C'est tout à fait ce genre de "vacances" dont nous avons profité juste après les fêtes de noël 2015. Une échappée à trois, à quelques kilomètres à peine de notre lieu de résidence. Toujours dans le même département. Dans une ville voisine de la nôtre.

J'vous raconte ?



Je n'ai pas besoin de partir loin. Je n'ai pas besoin de me retrouver à l'autre bout du monde pour me sentir en vacances -Je n'aime d'ailleurs pas trop les longs voyages-. Pas besoin de prendre ni l'avion ni le train pour me sentir dépaysée. Il faut parfois un léger changement dans notre quotidien pour se sentir en congés.

Moi ce que j'aime, c'est partir. C'est changer d'air et laisser de côté mon quotidien au profit de la découverte et du dépaysement. Une ville que je ne connais pas vraiment suffit à mon bonheur. Même toute proche de mon environnement habituel.

Et cette fois, nous sommes partis à Bandol. Exactement à 26km de chez nous -wahou, quel voyage!-. Mais c'est une ville que je ne connais pas vraiment. Bien sûr, j'ai déjà baladé sur le port, fait mes emplettes dans ses boutiques et je me suis même baigné à la plage centrale. Mais ça s'arrête là. Dès que j'arpente les petites ruelles du centre-ville, dès que je prends ma voiture pour faire "le tour du propriétaire" je me sens ailleurs. Je découvre de beaux panoramas, de jolies bâtisses. Je me laisse aller à flâner dans des coins inconnus, qui sentent bon notre Provence. Des lieux improbables se révèlent et j'ai le grand bonheur d'être surprise par des recoins époustouflants de beauté. Ainsi nous avons pu observer les décorations de noël encore scintillantes de magie. Nous avons eu la chance d'observer des petits paradis en bord de mer, des plages sublimes et des petites ruelles typiques aux couleurs chatoyantes.



Un plaisir des yeux qui suffit à me rendre heureuse!

Et comme pour donner un coup d'éclat supplémentaire à notre escapade, mon Loulou a réservé notre nuit dans un hôtel 4****. Une nuit "ailleurs" dans un lieu splendide, vue mer. Dans un "appartement hôtel" plus grand que notre propre appartement. Incroyable! Notre "chambre" d'hôtel était plus spacieuse que notre logement de tous les jours. Un luxe pour nous.
Ajoutez à tout cela une piscine intérieure, une terrasse, une baignoire et un jardin somptueusement luxuriant...ce fut pour nous le dépaysement le plus total à deux pas de chez nous. Tout ce que nous n'avons pas au quotidien suffit à remplir nos désirs de vacances.



Partir ... donc ! Pas loin. Mais partir quand même. Quitter notre ville, nos habitudes. Ne pas voir les personnes que nous croisons tous les jours. Ne pas fréquenter les lieux que nous fréquentons habituellement. Un déracinement de quelques jours nécessaire à notre survie.

Mais partir ne suffirait pas si nous ne prenions pas également le temps de ne rien faire.
Et c'est là le luxe suprême : se permettre de ne rien faire. Et entre nous, je crois que ce confort est d'autant plus apprécié par la gente féminine qui n'a pas le loisir de prendre du temps pour soi.

Alors quand je pars en vacances, même à deux pas de chez moi, je me paye le luxe de ne rien faire, de savourer le temps qui passe. Je me coupe de toute communication "superflue" et je me recentre sur l'essentiel : ma famille, mon mari, mon fils, nous trois.
Je laisse mon ordinateur à la maison (cet ordinateur qui pèse parfois sur moi comme une activité chronophage qui mange mon temps libre). Je mets mon smartphone en mode avion, ne l'utilisant que pour immortaliser quelques selfies tendres. Et je m'arme de mon appareil photo pour garder une trace de ces moments de bonheur intense. Mon réflex est ma seule occupation. Prête à le dégainer à chaque opportunité ...je saisis l'instant ayant un réel besoin d'ancrer en moi ces moments d'exil.


Et puis, nous avons l'habitude de promener, de visiter, de déguster des mets locaux, de faire de bons restos, de manger sur le pouce sur un banc, face à une plage, juste pour prendre l'air et ne rien faire...
Et croyez-moi, on profite ! On en profite pour faire les couillons, pour rire, pour s'amuser, pour dégainer à tout bout de champs des selfies rigolos et on se fait plaisir.




Et cette fois-ci, nous avons poussé le vice de profiter et de ne rien faire au point de manger dans notre "appart-hôtel" de luxe une foultitude de mets achetés lors de notre promenade. Nous n'avions pas envie de manger au restaurant (plutôt guindé), nous avions envie de simplicité. Nous avions envie de faire comme on avait envie. Alors nous avons acheté saucisson, charcuterie, beurre salé, sel, radis, tomates cerise, fromages, et pralines...et nous avons dégusté tous nos achats accompagnés d'un bon pain de campagne, dans notre chambre, à table, les doigts de pieds en éventail devant Star Wars épisode V (saga que nous montrons à Enzo pour la toute première fois).
Ce fut le bonheur absolu !


Enfin, nous avons pris le temps de ne rien faire à la piscine, dans le jaccuzzi...et j'ai eu la grande surprise de pouvoir me faire masser pendant une heure, sans autre occupation que de me demander quelle partie de mon corps allait être la prochaine à se sentir revigorée et huilée à souhait.

En vacances, il suffit de se faire plaisir !

Le bonheur est à portée de main.
Une escapade.
Un ville à découvrir.
Des balades à n'en plus finir.
Et le temps qui languit....

Et cette fois, un hôtel 4 étoiles qui est venu soulager (et récompenser) ce mois de décembre exténué de travail...C'était la cerise sur le gâteau !

Merci Loulou !


1 commentaire:

  1. Oh oui ! Des fois, partir et ne rien faire, ce sont les meilleures vacances. Perso, j’ai pris des congés fin janvier pour que mon mari et moi puissions nous détendre et nous relaxer.

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