lundi 24 mai 2021

S'adapter à la phase "adolescence"

Je ne vous avais pas oublié...

Non pas que je n'avais plus rien à dire sur ma vie de parent, de maman, mais je ne ressentais pas le besoin de communiquer, puisque je ne rencontrais pas réellement de difficultés.

Avec un peu de recul, je dirais que ses 10-12 ans ont été plutôt fluides et légers.


Aujourd'hui, sa vie d'ado se complique. Et il me semblait absurde de ne pas partager mes doutes, mes peurs, mes remises en questions avec vous. Car, comme le dit l'adage, à plusieurs nous sommes plus forts. Et puis (un peu pour me rassurer), j'aurai peut-être la chance de lire (dans vos commentaires) les même scènes de vie de parent d'ado.

Comment communiquer ? Quoi tolérer ? Quoi interdire ? Comment réagir ? Comment ne pas le blesser quand il souffre déjà au fond de lui ? Quelle limite ? Quelle tolérance ?


Le mot qui me vient directement aux lèvres, c'est l’adaptabilité. Je me concentre chaque jour sur mon rôle de maman, en essayant de décrypter ses réactions qui vont et qui viennent comme tiraillées par les ficelles des hormones.

Un être en devenir. Mi enfant, mi "adulte". Qui me rejette et qui, à la fois, me fait bien ressentir qu'il a besoin de moi. Je suis la maman "has been" qui ne fait jamais bien, qui se trompe, qui parait larguée...et je suis à la fois la maman "bouée", celle à qui on s'accroche quand ça ne va pas. Celle à qui on se confie (uniquement quand on l'a décidé). 

Un va et vient permanent entre "j'ai besoin de toi" mais "reste à distance, laisse moi tranquille".


Une personne qui  a suivi son parcours en début de cinquième, un professionnel dédié aux adolescents m'a dit ceci :

 "laissez lui de l'espace, son espace, mais montrez lui que vous n'êtes pas loin".

 C'est une phrase qui résonne encore en moi. 


Aujourd'hui, j'essaye de composer avec la distance qu'il m'impose. J'essaye d'accepter qu'il n'a plus envie de bisous ou de bras l'enlaçant. Je tente d'appréhender notre relation autrement, moins proches... Et en même temps, j'endosse un nouveau rôle, celui de la maman qui est là, aux petits soin, à l'écoute, aux chevets de ses demandes, de ses envies mais aussi de ses angoisses. Comme tapie dans l'ombre, je reste là à ses côtés pour le rassurer, l'entourer, lui donner des limites, le remotiver et l'AIMER.

Cette dualité des sentiments nous déstabilise tous au sein de la famille. Un adolescent qui prend son envol, jour après jour, mais qui a quand même fortement besoin d'être entouré.

 

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Alors ce que je retiens et ce que j'ai envie de partager avec vous, c'est que nos enfants-ado on besoin d'espace pour se développer et grandir...mais qu'il ne faut pas rester bien loin pour leur assurer la protection et l'appui dont ils ont besoin.


Je me sens comme une maman abandonnée par ses bras, mais enrichie par ma place de garante de son bien-être et de son équilibre. Autrefois j'étais le coussin ou la couette bien moelleuse qui venait enrober son enfance. Aujourd'hui je suis devenue le pansement, la béquil
le ou encore le phare qui interviennent en cas de chute, en cas de défaillance, en cas de situation difficile. 


Je suis cette maman déstabilisée mais heureuse, qui voit son enfant grandir.

 

NB : A présent, je ne posterai plus de photo de mon petit loup. Je ne citerai plus non plus de prénoms ni de situations trop personnelles...par respect pour sa vie d'homme qui débute.

mercredi 6 février 2019

Un baiser déposé sur ma joue

Le blog n'est pas fait (que) pour exprimer craintes et doutes et trouver des solutions !
Aujourd'hui je vous confie ma joie. 

Il grandit. Il est un petit adolescent en devenir. 
Des poils, un peu d'acné et un brin d'insolence.
Mais j'ai l'immense chance d'avoir un enfant sensible et affectueux.

Alors, le soir, en le récupérant à l'école, j'ai le droit à mon grand moment de bonheur : un câlin, un bisou sur la joue. Puis je sens sa petite main dans la mienne, m'accompagnant du portail à la voiture.
Le regard des copains ne compte pas encore. La balance penche toujours vers la famille.




Quelle chance ! Il gagne sa liberté et son autonomie, mais il a toujours son cœur épris de ses parents. Il conserve son âme d'enfant, il prolonge les instants câlins et il persévère dans ses habitudes de gosse !

Quelle satisfaction ! 
Il écoute du Eminem. Il part en douce faire du vélo avec un copain. Il regarde les filles avec convoitise. Il rote comme un homme. Il regarde des films "de grands" et comprend l'humour "de grands". Mais il a toujours cet amour débordant pour nous, mais aussi pour son entourage !

Probablement le fruit d'une éducation pleine d'amour et de tendresse. 
Une réussite à mes yeux.
Pourvu que ça dure !!

Et vous, vos ados ?

mercredi 16 janvier 2019

La sexualité et l'enfant

Voici une nouvelle étape de l'éducation d'un adolescent !

Aujourd'hui, sujet difficile et complexe.
Encore une fois chez nous, ce sont questionnements et recherches de solutions qui tourbillonnent dans nos têtes (ou plutôt dans la mienne -papa étant plus distant face au sujet-).

Il a 10 ans.
Il est curieux.
Intelligent.
Fréquente beaucoup d'adultes au sein de notre entreprise (il est plus près - en âge- de nos employés que de nous). 
Et je vois bien qu'il sait des choses et cela m'angoisse.

Tout a commencé lorsque nous avons regardé, en famille, un film destiné aux + de 13 ans. Un film anodin (La Maison du Bonheur), un film qui traite d'un sujet familial et qui n'est pas censé montrer ni violence ni sexe.

Et pourtant, au début du film, la fille du couple phare entame de nombreuses relations avec différents jeunes hommes et multiplie les rencontres sexuelles. Pas de sexe à proprement dit mais des bruitages, des suggestions...

Nous, face à ces images ou sous-entendus, nous sommes très très mal à l'aise. Soit nous avançons le film, soit nous noyons la scène sous nos paroles à haute voix en essayant de détourner son attention.

Nous fuyions le "problème". 

 Doodle love icon

Alors je me pose la question du dialogue face à la sexualité. Son père pense qu'il n'y a rien à dire. Que nos parents ne nous ont jamais parlé sexualité et qu'on s'en sort plutôt pas mal. De mon côté je pense que la jeunesse va de plus en plus vite, qu'il y de nouveaux médias très accessibles et que ses fréquentations (dans une école plutôt populaire) sont surement seuls face à des images qu'ils transmettent à nos enfants (plutôt protégés). 

Alors je crois qu'il faut en parler. Qu'il faut "prévenir" plutôt que "guérir". Qu'il est utile de savoir ce qu'ils savent. Qu'il est nécessaire de comprendre leur vision des choses pour qu'ils ne fassent pas fausse route.

Ce matin, nous avons donc eu une discussion tous les deux. Je lui ai demandé ce qu'il savait sur "la chose". En lui précisant qu'il ne devait pas avoir honte. Que c'était naturel. Et que les personnes adultes qui s'aiment font l'amour. 
Il m'a dit ce qu'il savait...et il sait ! De façon approximative (de ce qu'il m'a dit) mais il sait comment ça se passe.

Alors j'ai sauté sur l'occasion (passez-moi l'expression) pour lui dire que nous pouvions être ses confidents en cas de souci. Que son entourage : amis proches, nounou, tontons pouvaient aussi être des oreilles attentives. Il a compris je crois.

Ce que je souhaite, c'est qu'il est une vision juste de la sexualité et des relations amoureuses en général. Parce qu'internet, parce que les clips de nos jours offrent une vision de la femme, de l'amour, des relations assez étroite, sexiste et vulgaire...

Qu'en pensez-vous ? 
Vos réactions m'intéressent.

dimanche 13 janvier 2019

Jeux vidéo et écrans : ma lutte !

Je suis certaine que vous êtes, comme moi, en lutte permanente contre les jeux vidéo et les écrans de tout genre.
Si vous n'êtes pas concerné par ce fléau, c'est que vous êtes un extra-terrestre (ou que vous n'avez pas d'enfant!).
 Sortez ! 😁

Je suis affligée de voir à quel point les écrans de toute sorte sont des aimants à enfants. 

Maquette de l'appareil, y compris smartphones ordinateur portable et tablette

lundi 7 janvier 2019

Les copains d'abord ?

Début décembre, Mini Loulou me demandait de manger à la cantine un jour de plus -il faut savoir qu'il y mangeait déjà deux jours par semaine- pour participer aux activités artistiques du midi avec ses amis. Et puis, au moment de l'inscrire en mairie, le monsieur qui inscrit les enfants lui suggère de l'inscrire tous les jours. Il accepte, dans l'élan.

Il faut savoir qu'à l'école maternelle, il n'allait pas à la cantine. 
Au CP, non plus.
Et puis c'est petit à petit qu'il a intégré la restauration scolaire, au gré de ses envies, puisque j'ai la chance de pouvoir le garder à la maison le midi. Tout s'est fait lentement car il aimait son confort et notre complicité. Plus douce. Plus câline que la compagnie de ses copains de classe.

Mais voilà qu'est arrivé le moment où il quitte (à nouveau) le nid. Cette fois le midi. Mais après avoir mûrit sa décision (un peu forcée par le personnel de la mairie) durant toutes les vacances scolaires, il a eu un gros coup de blues ce matin au réveil. Non seulement c'était la rentrée mais en plus il mettait un point final à une période de sa vie pendant laquelle Maman venait le chercher le midi, lui proposait un repas à deux, et lui permettait dessins animés ou jeux vidéo le temps de la pause. 
Il a pris conscience, lui-même, que cette sorte de "bulle à deux" prenait fin et il s'est senti malheureux. Il m'a confié "Je suis déjà au CM2, je vais bientôt rentrer en 6ème, je préférais rester encore avec toi et profiter". 

On dirait mes propres mots ...

Je profite à fond de mon enfant unique mais je crois que, lui aussi, veut profiter de son enfance, ne pas grandir trop vite, et se laisser chouchouter encore un peu.

Il est parti le cœur lourd, regrettant son choix de cantine. Mais j'ai joué mon rôle de Maman, avec toute la bienveillance dont j'ai pu user. Je lui ai dit que la maison l'attendait, que rien ne changerait durant son absence. Que la bonne nouvelle c'est qu'il resterait toujours mon bébé, et que malgré cette "crise d'adolescence et les choix qui en découlaient " il resterait toujours notre petit bouchon. Avec tout l'amour que nous pouvons lui donner. Et qu'il pouvait grandir en paix, avec notre soutien.

Il change. Il prend de nouvelles décisions qui l'éloignent de nous un peu plus chaque jour.
Mais il a un telle sensibilité qu'il reste encore un grand bébé. Attaché à ses repères, à ses racines. 
Il est attentif à nos propres émotions et souhaite encore ne pas grandir trop vite.




Profitons !
Les copains ne sont pas (encore) son seul "centre d'intérêt". 
Nous jouissons toujours d'une grande complicité et de moments privilégiés à deux ou à trois.

mercredi 26 décembre 2018

Ce noël où tout a basculé

1an et demi que je n'ai pas trainé mes guêtres ici.
Le blog, ayant peu à peu cédé sa place à notre site internet d'idées sorties, je me suis laissé embarquer dans des visites, des sorties, des découvertes incroyables en famille qui se sont petit à petit parsemées avec la vie.

Aujourd'hui, c'est avec plaisir que je reviens ici. Le cœur rempli d’émotions, de sentiments forts, de ressentiments (parfois aussi), et je me suis dit que c'était le moment opportun pour vous parler, pour allonger sur cette "feuille" blanche les aventures que nous vivons en ce moment. Toujours dans le même esprit : celui de partager avec vous mon rôle de Maman, qui à présent prend un tournant capital. Car je sais que ,tout comme moi, la vie de parents n'est pas épargnée par les changements de cap et les réadaptations !

Mini Loulou a maintenant 10 ans (quasiment 11 ... mais n'allons pas trop vite !...par pitié!).
Il est scolarisé pour sa dernière année dans le primaire.
C'est enfant qui rayonne. N'y voyez aucun prétention : quand je dis qu'il rayonne c'est qu'il est épatant dans ses réactions, dans ses paroles et dans ses actes. Il est vif d'esprit, joyeux, curieux, il ose beaucoup de choses pour son âge, s'intéresse aux autres. Il est très émotif et sensible. Il est plutôt facile à vivre.

Mais ce noël a signé la fin d'une période. Celle de l'enfance. Celle de la fusion parents-enfant où tout semble possible à trois.
Désormais ce sont les prémices de l'adolescence avec tout ce que ça comporte de complexe et de rébarbatif. Il se cherche (dirons les experts). Il vous teste (dit notre entourage). Il passe par une phase normal (diront les anciens essayant de nous faire relativiser).
Mais même si je sais pertinemment que c'est une étape NORMALE et SAINE (pour lui), pour moi c'est un déchirement. Parce que notre relation fusionnelle bat de l'aile. Parce qu'en s'envolant, d'un seul coup d'aile il est capable de me faire tomber.

Two businessman finger have argument and isolated on white Free Photo

Si vous me lisez depuis longtemps, vous saurez à quel point noël est important à mes yeux. C'est un moment qui doit être magique. Depuis 10 ans je rivalise de bonnes idées pour rendre ses noëls magiques, pour que ses yeux pétillent de joie, pour que tous nos moments partagés soient inoubliables.
Seulement cette année, en seulement une question (qui a précédé une multitude d'autres actes) il a réussi à rendre ce noël un peu gris et triste. Il m'a demandé (le 23 au soir) s'il pouvait aller dormir chez un copain avec qui nous étions allé voir les illuminations dans un village voisin. Comme à mon habitude, je lui ai laissé le choix en lui montrant bien ma tristesse et ma déception (essayant de le faire culpabiliser, je l'avoue). Mais rien n'y a fait ! Il est parti, en me disant '"pardon" dans le creux de l'oreille, sans même se retourner. Me laissant en pleurs dans les bras de son père. Comme si, du haut de ses 10 ans, il allait privilégier ses parents à une soirée jeux vidéo avec un copain !
J'ai alors compris le sens du mot "ingratitude".
Cela dit, c'était à moi de dire NON. J'aurais dû dire NON au lieu de passer un long moment à pleurer, triste de voir que cette soirée magique d'avant noël se passerait loin de nous, loin du nid.

La magie de noël n'était déjà plus là. Puis le 24 au soir nous nous sommes retrouvé, mais ma place n'était plus si près de son cœur, il m'a dit bonjour avec un câlin furtif, et est parti jouer.

Le lendemain matin, puisque le père-noël n'est plus d'actualité, j'ai décidé de lui préparer une chasse au trésor pour qu'il trouve lui-même ses cadeaux dans la maison. Il a eu l'ai d'apprécier. Il a ouvert ses paquets. Il a joué avec certains d'entre eux. Et puis... et puis... il y a eu dispute. Tout bête : à cause des papiers d'emballages qu'il n'a pas voulu ranger. Le ton est monté. Il a pris une claque sur les fesses et suite à ça il a consulté le téléphone de son père pour savoir si la loi autorisait "la violence contre les enfants".
Priez moi de croire que quand j'ai découvert sa recherche internet mon cœur s'est fissuré ! C'est comme si le monde s’effondrait. Moi qui passe mes journées à envisager son bonheur. Nous qui privilégions son bien-être au profit de nos envies. Moi qui le chouchoute tant...
Je suis rentrée dans une colère monstre. Heureusement que mon mari était là pour arbitrer le débat. Mini Loulou pleurait. Moi aussi. Nous étions témoins de notre scission ! Dur constat ! Nous nous apercevons, chacun à notre manière, que l'un ne dépend pas (ou plus) de l'autre.
J'ai tellement souffert de cet évènement un jour de noël !

Depuis mon cœur est lourd car je sais que l’adolescence pointe le bout de son nez. Je sais que nous passons désormais au deuxième plan de sa vie, laissant place aux amis, aux copains.  Autrefois nous partagions des battle de Légo pendant des heures, aujourd'hui il campe devant son écran, Fortinite étant son meilleur allié, casque aux oreilles, et ses amis ses interlocuteurs.
Je noirçit un peu le tableau, je l'avoue, car ses journées ne se passent pas en permanence devant les écrans, nous partageons encore beaucoup de choses, il a un caractère qui, Dieu merci, autorise encore les duos ou trios de choc. Mais c'est mon sentiment qui domine, celui de l'abandon. Je ne refuse pas qu'il grandisse car je n'ai pas fait un enfant pour qu'il m'appartienne mais ce qui me blesse c'est le conflit, c'est faire le deuil de notre relation si douce.

C'est une phase de la vie que je dois apprendre à appréhender. Et lui aussi! Je dois l'aborder plus sereinement que les jours derniers. Notre amour inconditionnel en prend un coup, d'un revers de main. Il faut que je m'habitue (si c'est possible). Je lui ai tout donné (et je ne regrette rien), maintenant je dois accepter que notre cercle s'aggrandisse, qu'il ait envie (peu à peu) d'autres horizons, d'autres compagnies que nous. Et pire que tout, je crois que je dois abandonner l'idée que notre vie sera exclusivement faite de câlins, de bisous et de mots doux. Place à la rébellion... (pourvu qu'elle soit douce !).

Nos âmes sont si sensibles que cette étape de la vie semble gigantesque.

samedi 29 avril 2017

Les mauvais choix ???

Qu'est-ce que c'est compliqué d'être parents,et encore plus d'être mère, je pense. Sans cesse dans la culpabilité, dans le questionnement, dans l'auto-jugement...parce qu'on a peur de faire les mauvais choix pour nos enfants, de ne pas les éduquer "comme il faut", de ne pas leur donner les bonnes clés... et pire, de ne pas avoir fait en sorte de leur donner accès au bonheur !


Aujourd'hui, je reviens auprès de vous après de nombreuses semaines d'absence, car je ressens une colère contre moi, une colère profonde qui nait de mes propres choix... et cette colère, je vous en parlais déjà à la naissance du blog. Aujourd'hui, je suis à nouveau frustrée et confrontée à mes choix, et ces sentiments négatifs se démultiplient au fur et à mesure du temps.

Qu'ai-je fait pour éviter cette situation ? Rien ! Ou presque... à moins que si, j'en ai fait beaucoup, trop peu-être... Je suis perdue. Et le pire c'est que la situation ne changera pas. Par amour. Non! Par peur !

J'ai fait le mauvais choix de l'écoleJe l'aime, et pourtant je ne lui offre pas le meilleur.