vendredi 31 janvier 2014

Couple sans enfants

Un lien à aller visiter, juste pour rêver un peu de liberté, de jeunesse, de tranquillité...Quelques minutes seulement parce que nos enfants nous manquent déjà. C'est une vraie drogue de devenir Maman !





Quelle image préférez-vous ? 


Bonne visite et bonne journée !

jeudi 30 janvier 2014

Consommation

Chez moi, y a rien qui marche !

Le XXIème siècle : de 2001 à 2100...
On nous l'avait promis, le XXIème siècle sera grandiose, grandiose par ses innovations, ses inventions, ses nouveautés qui vont changer le monde. "Nous allons vivre une époque de progrès technologiques passionnante" selon le Nouvel Observateur.

Nous allons vivre une époque de progrès technologique passionnante. - See more at: http://www.observateurocde.org/news/archivestory.php/aid/12/Les_technologies_du_XXI_E8me_si_E8cle_:_un_avenir_prometteur.html#sthash.oz5b4lBw.dpuf
Nous allons vivre une époque de progrès technologique passionnante. - See more at: http://www.observateurocde.org/news/archivestory.php/aid/12/Les_technologies_du_XXI_E8me_si_E8cle_:_un_avenir_prometteur.html#sthash.oz5b4lBw.dpuf
En médecine on nous promet des appareils d'auto-diagnostic et de suivi médical. Plus besoin d'aller chez le médecin. On nous offre aussi la possibilité de la bio médication avec des biomédicaments qui pourraient changer la vie des malades.
En informatique, le "Big Data" nous permet de stocker des données à l'infini. Aussi des logiciels de reconnaissance faciale, de reconnaissance des formes, des humeurs qui viendront faire basculer le monde dans une autre dimension. Bientôt de puissants micro-ordinateurs remplaceront nos vieux portables.
En automobile, bientôt arriveront sur le marché les voitures auto pilotées. Plus besoin d'apprendre à faire un créneau (ça c'est plutôt une bonne nouvelle pour nous les blondes). 
En cuisine, des robots ménagers qui remplaceront la ménagère (fatiguée par ses corvées et trop occupée à défier ses amis sur Candy Crush).
L'univers financier sera bouleversé par le commerce électronique et modifiera nos transactions. 

"Les nouvelles technologies du XXIème siècle ont un avenir prometteur" nous dit-on.


Et pourtant, malgré toutes ces inventions extra-ordinaires, chez moi, Y A RIEN QUI MARCHE!!!

Allez dressons un petit inventaire des objets de tous les jours qui ne fonctionnent pas chez moi :

- Commençons par la plaquette de beurre "Président" (pourtant pas le premier prix) dont le couvercle ne se referme pas.

-L'imprimante, une grosse imprimante de bureau qui fait fax, photocopieuse... et qui imprime bien sûr. Et ben non. Il ne faut pas avoir à imprimer plusieurs pages à la fois parce qu'elle s'arrête au bout de trois ou quatre pages, elle bipe et nous fait part de son nouveau "message d'erreur". Là, faut la débrancher, annuler les documents à imprimer et recommencer. 
Pour mon mariage j'avais utilisé une autre imprimante pour mes faire-part. C'était la même arnaque. J'ai mis 100 ans à imprimer mes 120 cartons. Je me suis arraché les cheveux.

- La box (de chez Orange) qui s'allume et fonctionne comme elle le souhaite. Et pourtant nous sommes en pleine ville, pile en face de la boite de télécommunication de l'agglomération. Un coup y a plus de réseau, un coup c'est le wifi qui débloque, un coup c'est le son qui n'augmente plus. C'est le pied pour regarder la TV, faut être tenace.

- Pire, l'antenne TV numérique, une antenne juste pour recevoir la TNT dans notre chambre (et oui, y a la TV dans notre chambre  et on adore ça quand on rentre du boulot). Bref, antenne style râteau (à l'ancienne) qui nous fait capter en tout et pour tout : TF1 (mais en anglais pour les séries, allez comprendre), France 2 et France 3 (uniquement quand les volets sont grands ouverts), TMC et NRJ12. On n'a même pas les 6 chaines classiques.

- L'ordi, ou plutôt l'anti-virus. AVAST (pour ne pas le citer) ne fait pas son boulot. En tous cas pas chez moi. Je me demande encore comment je fais pour tenir mes blogs à jour vu la merde que c'est pour naviguer sur le net avec la tonne de pages qui s'ouvrent sans qu'on ne les ai invitées.  Et on a payé pour avoir un anti-virus "de qualité". Soit-disant !

- Le sachet de gruyère râpé (marque distributeur) avec ouverture facile. Ben ça s'ouvre pas, ou plutôt si, ça s'ouvre tellement qu'il y en a partout, par terre, dans le frigo...et qui c'est qui va nettoyer ?

...on se doute de la réponse !

- La wii. Ca fait 4 ans qu'on l'a et déjà, elle bugge. On joue à Disney Infinity, je suis en pleine partie (je joue ma vie) et d'un coup, le jeu se fige, plus d'action possible à part celle de débrancher la console. Génial!

- L'I Phone, avec les deux seuls boutons dispos sur l'appareil qui déconnent. Celui de Loulou, c'est le bouton du haut qui ne marche plus et moi c'est le bouton du bas. Mais c'est pas défintif, si ça se trouve dans quelques jours ça marchera à nouveau, puis ensuite plus. C'est comme il veut ! High technology ! Yeah !

- Le lecteur DVD (bon le premier prix), tout beau tout neuf qui ne lit pas la clé USB alors qu'il comporte un port USB. Allez savoir pourquoi ça ne marche pas.


Et j'en passe et des meilleurs, des objets parfois "bêtes comme chou" qui nous pourrissent le quotidien par leur inefficacité.
C'est incroyable quand même de voir que tout ce que nous consommons n'est que du consommable.
Nous sommes dans un "monde d'objets"*, avides de nouveautés alors que les objets les plus simples ne fonctionnent pas, alors que la simplicité n'est plus de mise.
On nous parle de la 4G mais la 3G n'est pas au point. 
Dans mon commerce, je ne capte internet que quand je me trouve en salle, dès que je m'éloigne de ce lieu (wc, atelier) c'est terminé, je ne capte plus. Ca fait plaisir de payer un forfait 60 euros par mois!




Selon l'INSEE, le volume de consommation annuel par personne est 3 fois plus élevé qu'en 1960. 
Les fabricants le savent et sont à l'affût de ce nouveau phénomène d'hyper-consommation. Et comme nous consommons, le fabricant en profite pour nous offrir des objets périssables.
C'est malheureux mais à présent "tout objet est destiné à périr"* vite, très rapidement, pour que le consommateur consomme encore et encore.
La société dérive vers une société d"hyper-consommation" et cette hyper-consommation" pousse les inventeurs à fabriquer du consommable, du périssable.
Les fabricants ont le pouvoir. 
C'est le phénomène du serpent qui se mord la queue. 

Alors une de mes BONNES RESOLUTIONS pour 2014 c'est :
LIMITER MA CONSOMMATION au nécessaire. 
Marre d'être déçue par mes achats, marre de jeter l'argent pas les fenêtres, marre d'en mettre plein les poches aux fabricants qui se font de l'oseille sur notre dos. 
Vive les petits fabricants, plus respectueux de leurs clients.

Je le fais pour moi, pour notre famille et surtout pour éduquer Enzo à une HYPO-CONSOMMATION. Consommer moins mais consommer mieux. Et pour cela, il me faudra éduquer mon Mini Loulou à la lecture de publicité (entre autres) pour qu'il discerne fonctionnalité du produit et image véhiculée par le produit. "Désormais on connait mieux la marque et l'image que la marchandise en elle-même " dit Gilles Lipovetsky.
Cela va être un travail de longue haleine, mais je vais essayer de m'y atteler.


Et vous, avez-vous, vous aussi des objets qui ne fonctionnent pas? Lesquels ?




*AgoraVox


Accident

Un trou dans la tête !


Un trou dans la tête, beaucoup de larmes, beaucoup de sang et une nuit d'insomnie.
Cool comme programme non ? 

Hier, 15h30, alors que je travaillais sur l'ordi et que Loulou dormait, je reçois un coup de téléphone d'un numéro inconnu. Heureusement, je réponds. Je ne sais pas pourquoi puisque d'habitude je ne réponds pas. L'intuition maternelle peut-être. 
Et là, j'entends :
"Bonjour, c'est la maîtresse d'Enzo. Il s'est blessé dans la cour, il faudrait venir le chercher de suite parce qu'il saigne beaucoup". 

3 minutes plus tard, nous étions à l'école, pâlots, en stress, et pour ma part, avec une bonne dose de RESCUE sous la langue (c'est ma drogue en cas de coup de stress). 

Bien sûr, lorsqu'on arrive à l'école, pour ajouter un peu de stress, personne ne nous répond lorsqu'on sonne. A 3 reprises, personne ne vient nous ouvrir. On était fous !

Finalement, Loulou intercepte une maîtresse dans la cour et on finit par nous ouvrir.

Et là on découvre Enzo, manteau, T.shirt et pull en sang, un gros bandage autour de la tête, en pleurs. 
Mon Amour !!!!
Que c'est dur de voir son enfant souffrir. Et puis, je trouve que c'est pire quand ils ne sont pas avec nous pour pouvoir les consoler de suite !!!!! Arghhhhh

Bref, la maîtresse nous explique rapidement "il est tombé contre le portail". On n'en sait pas plus. On part donc de suite consulter le médecin (pas l'hôpital parce qu'on a eu une mauvaise expérience, 4 heures d'attente avec le menton ouvert...). Je précise que nous partons sans savoir au juste où il s'est fait mal puisqu'il a un bandage tout autour de la tête.

Et là, la parodie, l'ATSEM qui met plus de 5 minutes pour nous faire signer un registre de sortie, discute, nous explique qu'elle a eu peur...bla bla bla et nous, on est en panique et on a qu'une seule envie : sortir et aller consulter le médecin. Ils ne se rendent pas compte parfois. Merde c'est notre gosse qui souffre!

Bon, on finit par sortir et sur le chemin on rencontre la pharmacienne que nous connaissons depuis gosses. Finalement, c'est elle qui auscultera Enzo. 
Verdict, la plaie est un peu grande mais là où elle est placée (à l'arrière de la tête) cela ne sert à rien de recoudre. Ce ne serait qu'esthétique.
OUF !!!

On rentre à la maison, soulagés. Enzo en rentrant pleure beaucoup et évacue toute sa peur. Il a été très impressionné par le sang.  Cette partie du corps saigne énormément. Papa est un peu abattu par le stress et moi ce n'est que quelques heures après que je vais avoir le contre-coup.

Mini Loulou a une belle entaille dans la tête. 






Mon pauvre bichon !!!



Et puis, ensuite, est venu le temps de la culpabilité. Je me sentais coupable de ne pas l'avoir fait vérifier par un médecin. D'autant que tout le monde me disait qu'il fallait le surveiller, qu'un coup à la tête c'était pas anodin, qu'il fallait surveiller vomissements, maux de têtes, étourdissements... Pas très rassurant quoi !

J'ai, ou plutôt, nous avons passé une très mauvaise nuit alors qu'Enzo a dormi comme un loir. J'étais mal. Mal à cause de la peur et de la douleur qu'avait ressenti mon p'tit loup. J'ai fait pas mal de cauchemars où je voyais son oreiller tout tâché de sang. Et puis y a eu le chat, que j'ai surveillé toute la nuit car il avait la fâcheuse envie d'aller sentir la tête d'Enzo (on n'a pas pu bien lui laver la tête en rentrant de l'école, il y avait surement l'odeur du sang qui persistait).
Une belle insomnie quoi !

Aujourd'hui, Enzo va bien, l'entaille commence à croûter. Tout le monde a repris ses esprits.

Mais une questions subsiste : 
le moment de la récréation est-il suffisamment surveillé à l'école? 

Pour bien connaitre ce monde de l'enseignement, je sais pertinemment que le moment de la récréation est un moment de relâche pour les enseignants. Même si c'est un moment compté dans leurs heures de travail, même si c'est un moment d'éducation à part entière, le métier d'enseignant est difficile, éprouvant moralement et physiquement et quand arrive le moment de la récréation, cela fait une petite pause dans leur journée.
Seulement voilà, en trois ans d'école, cela fait 2 fois qu'Enzo se blesse. L'année dernière il a été recousu au menton, et pourtant ça n'est pas un enfant particulièrement turbulent. 
Ca fait beaucoup, surtout quand c'est de notre enfant qu'il s'agit.
Autre chose me met la puce à l'oreille quant à la surveillance de la cour : les enfants n'ont pas le droit de porter d'écharpe. "C'est trop dangereux". Heureusement qu'on habite pas dans le Nord. Cela me porte à croire que la surveillance n'est pas optimale, les maîtresses n'ont pas l’œil partout puisqu'elles craignent des étranglements avec les écharpes.
Les écharpes sont aussi interdites dans les écoles de vos enfants ?

Pour avoir fait le tour de plusieurs écoles dans ma carrière d'enseignante, je n'ai jamais vu le même système de surveillance dans les cours de récréation.
Parfois toutes les classes ont récré en même temps et certains enseignants sont en pause, d'autres de surveillance.
Dans d'autres écoles, les classes vont en récré une par une, une trentaine d'élèves seulement en même temps dans la cour, et leur maître ou maîtresse de surveillance. 
Parfois des écoles avec deux temps de récré pour couper les élèves en deux mais peu de maîtresse pour le nombre d'élèves.

Et puis, y a aussi le problème de la surveillance. 
Dans certaines écoles la consigne est simple : pas de regroupements d'enseignants pour "papoter", chacun dans un coin de la cour en surveillance renforcée. Et malheureusement, dans d'autres écoles tous les enseignants regroupés qui discutent et qui relâchent leur attention.

Je ne veux pas juger. On a tous besoin de temps de "pause".
Je crois qu'il faudrait une règle commune pour toutes les écoles pour que la surveillance soit opérationnelle et ainsi éviter certains accidents. Tout en sachant qu'on ne peut pas éviter 100% des accidents. 
D'après moi, tous les enseignants devraient être dans la cour, de surveillance. Chaque enseignant connait ses élèves, et peut ainsi les interpeller, les rappeler à l'ordre et surveiller certains débordements.
 

Et vous qu'en pensez-vous ?
Savez-vous comment se passe la récréation dans l'école de vos enfants.




mercredi 29 janvier 2014

Sortir dans le Var ce week-end

Samedi 1er et Dimanche 2 Février 2014


Décidément, c'est l'hiver, et même dans le Sud. 
Depuis quelques jours, les températures sont tombées et maintenant c'est la pluie qui s'emmêle à nouveau.

Et pour ce week-end, c'est pareil.

Alors voici ce que je vous propose ce week-end pour vos idées sortie dans le Var (sachant que les animations de villages, en hiver, dans le Sud, c'est pas folichon) :

Samedi

Spectacle de Danse et d'Arts Numériques


Samedi soir, Le Pôle culturel des Arts  et la Scène conventionnée pour l'enfance et la jeunesse vous proposent un spectacle intitulé "Babayaga". Le personnage de Babayaga présent dans de nombreux contes de fées Russes sera revisité par la troupe Italienne TPO. Babayaga est une sorcière à laquelle les enfants vont devoir se confronter pour finalement comprendre qu'en restant unis, la peur et la malice peuvent être vaincues. 
Parce qu'il n'y a pas que Disney dans la vie !

Spectacle proposé par le Conseil général du Var. 
Lieu de la représentation : Le Revest-Les-Eaux Pôle Jeune Public 60, boulevard de l'égalité 83200
Contact téléphonique : 04 94 98 12 10
Durée 1h30
Tout public à partir de 5 ans
Tarif : 12€

Date et heure du spectacle : Samedi 1er février 2014 à 20h00.

Mini Loulou aurait du se rendre au spectacle, jeudi 30, avec l'école pour une représentation aux scolaires...mais patatras... 

Dimanche 

 Dimanche, pas de sorties prévues dans le Var, pas d'animations ni de spectacles. Alors pourquoi pas enfiler vos bottes de pluie, vos K-way, direction la forêt pour peut-être ramasser quelques champipis.
Je vous propose pour cela de vous rendre au CRAPA de La Crau, sur le site accrobranches du Fenouillet. L'occasion de repérer le parcours d'accrobranches pour les futures belles journées de printemps. Il y a un sentier balisé sur lequel vous pourrez faire une bonne balade, faute de trouver des champignons. 


C'est un idée ludique, qui plait beaucoup aux enfants, une idée gratuite, une idée détente en famille et une idée sportive.

(profitez-en parce que le sport c'est pas mon truc)

Bon week-end à vous !
Portez-vous bien !

lundi 27 janvier 2014

Le Sud

Pas de rate !

Petit manifeste d'une Maman  "très énervée" qui veut que son enfant échappe à la mentalité du Sud.


 D'abord, je vous mets à l'aise, je suis née dans le Sud, dans le Midi (comme on dit), donc tout ce que je vais vous décrire n'est ni un mythe, ni des préjugés, c'est tout simplement la vérité vraie!
Houuuu ! Ca fait peur hein ? 
Ben vous avez raison d'avoir peur.

Que vous évoque le Sud de la France ? C'est quoi le Sud ?
Je suis certaine qu'en posant cette question, certaines de mes réponses vont vous venir à l'esprit :
La mer OK
Le soleil OK
Le beau temps OK
Les cigales OK
La plage OK
L'été (presque toute l'année) OK
L'accent OK
Les vacances OK 

Si vous avez d'autres clichés tels que ceux cités plus haut, je prends...

En tous cas, c'est souvent que du positif. Quand on ne vit pas le Sud et qu'on y vient en vacances, le Sud c'est beau, ça fait rêver.

Seulement, quand on y vit, le Sud c'est pas ça. 



 PAS DE RATE Dans le Sud,  les gens n'ont "pas de rate". 
Mais ça veut dire quoi ? D'abord, dans le dico y a pas. Sur le net non plus (en tous cas j'ai pas trouvé). Dans le petit dico des expressions du sud-est non plus. Et lorsque je réfléchis pour vous expliquer l'expression, ben je bugge. En gros, une personne qui n'a pas de rate est une personne qui n'a honte de rien, qui ne se respecte pas. Et c'est le cas de beaucoup de personnes dans le Sud, et peut-être dans beaucoup de pays du Sud aussi. 
J'ai plein d'exemples : 
les gens qui parlent dans votre dos mais qui passent du bon temps avec vous,

 les gens qui profitent de vous alors qu'ils crachent sur vous dès que vous avez le dos tourné,

 les gens qui vous utilisent alors qu'ils vous ignoreront le lendemain...

 Ce sont des gens qui profitent des autres, qui n'ont aucun respect de la personne, qui ne sont pas dans l'échange mais plutôt dans la consommation de l'autre (tiens qu'est-ce que je pourrais  prendre chez tel ou un tel ?). C'est une région de la France qui fonde ses bases les plus profondes dans la superficialité et dans l'hypocrisie. Moi, quand je n'aime pas quelqu'un, je ne vais pas vers lui, je l'ignore, je me détourne de lui, bref je n'ai pas de contact avec lui alors que dans le Sud, les gens n'ont pas de rate et utilisent les personnes qu'ils détestent, les côtoient, les caressent dans le sens du poil... Ca me donne la nausée. 
Tenez par exemple, je discute, chez un commerçant, d'un ami en commun, ce commerçant me dit qu'il n'aime pas trop cet ami, qu'il s'en méfie, qu'il essaye de ne pas trop le fréquenter, il le critique et pourtant, quelques jours plus tard je rencontre par hasard le-dit ami avec les enfants du commerçant. Cul et chemise.

 Ici, c'est comme ça, partout où on se tourne. Y a de l'hypocrisie dans l'air. Etant commerçante, je suis davantage enclin à fréquenter la société de par mes clients, là aussi, j'en vois de belles. Les gens sont superficiels, tout le monde se parle ici, même quand on ne connait pas, on vient vers vous, on vous questionne mais c'est pour mieux vous écraser plus tard. Une cliente, qui depuis que nous nous sommes installé est très agréable avec nous, elle vient manger régulièrement avec son fils, on est agréable, on a toujours une attention... et bien ces mêmes personnes iront ensuite dire du mal de nous a de tierces personnes (qui heureusement pour nous, nous ont tout raconté).


Je ne rentre pas dans les détails, y aurait trop de choses à dire. Alors pour mon Mini Loulou, va falloir jouer de beaucoup de malice et d'intelligence pour lui inculquer les vraies valeurs : celles du respect de l'autre, de l'honnêteté et de la profondeur des sentiments. Ce n'est pas une mince à faire mais j'en fais MON affaire. Je ne supporterait pas qu'Enzo devienne comme ça : superficiel et hypocrite. Je veux qu'il soit proche de ses amis, qu'il en ai peu mais de bons amis, qu'il n'y ai pas d'amis par intérêt, juste des amis par affinités. 

BLING-BLING Ce mot est par définition un mot du Sud de la France. Le bling-bling c'est un mode de vie, ostentatoire et excessif. Ici, allez à la sortie des collèges et lycée et vous comprendrez de suite de quoi je parle. 
Née en 1978, je n'ai pas connu ça, et heureusement. J'allais au collège accompagnée de ma grand-mère (qui, au passage, amenait un manche à balai pour le passer dans les anses de mon cartable afin de m'aider à le porter sur tout le chemin de l'école. Je ne sais pas si vous imaginez la honte, bref !), je ne me maquillais pas, j'avais mon gros cartable rose, mes jupes écossaises et mes collants en laine. Maintenant, c'est un truc de dingue (je suis contente de ne pas avoir eu de fille rien que pour ça), les filles sont maquillées comme des voitures volées, elles sont en legging, pull court, bien court pour montrer la courbure des fesses, certaines ont les chaussures "basket-talon" et le pire de tout c'est qu'il n'y en a pas une qui sort avec un cartable, non, elles ont toutes le sac à main. Non mais on va où?  C'est la mode du "m'as-tu vu" et dans le Sud, c'est poussé à son paroxysme. Ici, il faut à tout prix se faire remarquer. Et ce dans toutes les catégories d'âge. Allez voir dans les salles de sport du Sud de la France, c'est bimbo land. 
Alors pour mon Mini Loulou, va falloir l'éduquer strict histoire qu'il adopte plutôt un style sportif qu'un style bling-bling et surtout qu'il ne nous ramène pas à la maison toutes les filles vulgaires du coin. Aïe ! Ca va faire mal ! 
Une citation dit ceci :"Le bling-bling est souvent un moyen de détourner l'attention de la réalité", et c'est vrai. Comme s'il ne fallait pas être soi-même avec ses défauts, ses qualités et surtout comme s'il ne fallait pas être "normale" sans artifices. Ici, les gens se créent une apparence, une vie fabuleuse, extraordinaire...mais moi je veux que mon fils soit naturel, bien dans ses baskets (même s'il aura sûrement un passage plus difficile pour s'assumer), sans artifices, sans toute cette superficialité.  Le naturel. Ah, c'est sur, à l'extérieur, y a plein de choses à voir, mais à l'intérieur c'est parfois très creux. Y a que ça de vrai, se faire remarquer ça va quand on a 15 ans. A croire que les gens ici sont bloqués sur leurs 15 ans.

ESCROCS  J'allais oublier une dernière facette des gens du Sud, et là, plus particulièrement des gens qui font du commerce dans le Sud. Regardez ce sketch d'yves Pujol et vous comprendrez très vite. http://www.youtube.com/watch?v=w5yUTEC8P4g. Et cela ne touche pas que les restaurateurs, tous les corps de métiers sont touchés. Ici, y a plus de faignants que de personnes qui bossent par plaisir, par plaisir de faire plaisir aux autres. Je pense d'ailleurs à des amis qui ont loué un appartement dans le Sud de la France. Le loueur (qui fait lui aussi du commerce de son appartement) louait un appartement "calme, dans une résidence paisible, idéal pour des vacances de détente et de farniente". Tout y était dans l'annonce, il donnait envie de venir, de venir goûter au Sud. Il prônait la tranquillité, ben mes amis n'ont pas été déçus. L'appartement, à une dizaine de mètres de la voie ferrée (à vol d'oiseau) offrait calme et tranquillité, comme vous vous en doutez. Et pour profiter du farniente des vacances, tout le parc de la résidence était en cours d'aménagement : bétonnières, tracto-pelles, pioches, rateaux...et ce de 5h00 du mat' à 13h00 (parce qu'après il fait chaud). Un vrai coin de paradis loué par un escroc.


Quelle mentalité! 

Partie pendant plus de 12 ans de cette région, je me rends compte à quel point je me suis éloignée de ces comportement, à quel point ma façon de penser, de m'habiller, de me comporter à changé. Tant mieux. 
J'aime cette région, j'aime ses paysages, j'aime son climat, je l'aime parce que j'y suis née mais je n'adhère pas du tout avec sa manière de fonctionner et je souhaite qu'Enzo garde un peu de son éducation "du nord", de Saint-Etienne (et oui, passé Avignon, c'est le Nord). Encore une partie de son éducation qui va nous faire galérer.

Boudiou, on est pas sortis de l'auberge !

Si vous aussi vous avez vécu des évènements similaires dans le Sud de la France ou si vous aussi vous élevez vos enfants dans le Sud, vos témoignages m’intéressent.

Un article a été posté

Aujourd'hui, un article posté dans ma rubrique "Livres". Je vous invite à le lire.

dimanche 26 janvier 2014

Week-end

Comme j'ai aimé ce week-end !


Je l'ai aimé car nous avons passé la journée de samedi, en couple, et seulement en couple. Ca ne nous était pas arrivé depuis fort longtemps.
Mon amie d'enfance et son mari ont gardé Enzo une grande partie de la journée, en compagnie de leurs enfants, du coup, nous, nous avons passé un long moment rien que tous les deux.
Que ça fait du bien !
Quand on a nos enfants à plein temps, à la maison, au boulot, on a besoin de se retrouver seuls. C'est pas qu'on les aime pas, c'est juste qu'on a besoin d'air.

Alors nous avons passé la journée de samedi en mode cocooning : repas pris chez le traiteur Italien et dégusté en tête à tête puis un bon film en amoureux, avec le nouveau son de la maison genre home cinéma. Bon le film n'était pas le meilleur film au monde, un peu gore même, mais c'est pas grave, l'important était de se blottir l'un contre l'autre et d'oublier (pour un moment) enfant, boulot, corvées. 
Après cette bonne journée, hier soir au boulot nous étions reboostés. Comme quoi y a pas besoin de beaucoup pour repartir d'un bon pied.
J'ai lu le blog d'une maman cette semaine (http://www.mamanathome.com/2013/01/la-fin-des-haricots.-le-couple-et-ses-myst%C3%A8res.html ) qui parlait des problèmes que subissent chaque couple, et je me rends compte (peut-être un peu tard) qu'il ne faut pas laisser tomber son chéri chéri quand on a un enfant. Il faudrait être capable de distinguer les deux sentiments que nous éprouvons : l'Amour avec un grand A que nous avons pour notre mari et l'amour maternel que nous avons pour notre enfant. Nous devrions être capables d'enlever nos œillères et voir tout ce qui nous entoure au lieu de nous centrer exclusivement sur nos enfants. C'est pas bon pour eux et c'est pas bon pour nous. Plus facile à dire qu'à faire ! Moi, il m'a fallu 5 ans pour m'en rendre compte. Pour comprendre que mon mari comptait au même titre que mon enfant, avec un amour différent. Que je ne reniais mon enfant en me tournant vers mon mari, et vice-versa. Que je pouvais concilier les deux, et ne pas en exclure un. Seulement j'avais mes œillères de "maman" exclusive, de maman culpabilisée, de maman "parfaite". 
Mieux vaut tard que jamais. A présent je sais qu'il ne faut pas oublier son mari, qu'il faut se préserver des  moments rien qu'à deux, pour notre bien-être, pour notre tranquillité, pour l'équilibre de notre couple...et que ça ne nuit en aucun cas à nos enfants.
J'ai une de mes meilleures amies qui m'a dit un jour : "Ne mets pas de côté ton mari. Il faut que ton enfant voit que vous vous aimez. C'est structurant et c'est normal." Bien sûr elle avait entièrement raison mais je n'étais pas encore prête à l'entendre. 
Alors petite mise en garde les nanas : mon mari a été patient et compréhensif (il était un peu protégé, lui aussi, par ses œillères de Papa attentionné) mais tous ne le sont pas. Alors ne mettez pas de côté vos maris, ils existent eux aussi.  
Spéciale dédicace à Patrick B. (un ami de jeunesse) qui voulait que j'écrive pour les papas...

Bon, à part ce samedi qui nous a fait du bien, aujourd'hui nous sommes allés au 10ème salon de la collection. Cette année y avait pas de découvertes fabuleuses. Toutefois chacun a trouvé son bonheur. A force de balader dans les allées, de fouiller, de toucher, de regarder, de fouiner...chacun a déniché un p'tit cadeau sympa à tout petit prix. Papa a acheté les biographies de Bourvil et De Funès, Enzo a acheté des petites voitures de collection et moi, un bouquin de photos du XXème siècle. 

Chacun a déniché sa perle rare pour seulement 20€ le tout. Nous y avons passé une heure et demi, nous avons tourné, viré, Enzo a beaucoup farfouillé et a finit par trouver son bonheur. C'est ça qui est génial au salon de la collection, c'est de farfouiller et se faire plaisir à petits prix. 
Il y a quand même des pièces rares qui se monnaient à coups de gros billets. J'y ai vu des affiches vintage hors de prix (800€). Ca je le laisse aux vrais collectionneurs qui doivent se faire un grand plaisir de venir dans ce genre d'endroit. 
Après avoir visité le salon, nous avons profité du soleil de janvier, lumineux, sur l'Esplanade de La Garde. Je vous laisse apprécier par vous-même, c'est un lieu que j'adore. 





Ca n'est pas tout, mais maintenant faut aller bosser parce que beaucoup de français et françaises font du dimanche une journée pizza avant la reprise de l'école le lundi.


samedi 25 janvier 2014

La lessive, ça me lessive !

Lessivée 


Non mais oh ! Il est 23h00, je rentre du boulot et qu'est-ce que je fais ? 
Non, je ne vais pas me coucher !
Non, je ne fais pas un câlin à mon fils.
Non, je ne m'installe pas devant ma Tv !!!

Je fais une lessive. Encore et encore.

Et qu'est-ce que j'ai fait ce matin en me levant ? 
Une lessive. Aussi.

C'est incroyable le nombre de lessive qu'on fait par semaine vous ne trouvez pas? 

Nous on est 3 à la maison, et sans mentir je dois faire environ 6 lessives par semaine, sans compter les 2 lessives de torchons (spécialement pour la pizzeria). 2 lessives de torchons à laver à 90° avec le cycle le plus long de la machine (genre 3 heures)... et plusieurs pastilles de javel.

Topissime !

D'abord, pour bien faire sa lessive, il faut UNE BONNE LESSIVE.

Ariel, Omo, Persil, Skip, Le Chat... peu importe. La lessive au top du top doit répondre à trois critères bien précis (au moins) :
  1. Elle doit décaper ! Bien laver, même à basse température (économies d'énergie oblige !) c'est la base. Surtout avec nos petits monstres qui pourrissent tout (n'ayons pas peur des mots). Vous avez toutes connu les genoux des joggings verts fluo, les poignets des manteaux d'un marron douteux, les écharpes collantes, et surtout les traces de stylos, feutres ou peinture sur les T-shirts. Donc dé-ca-pan-te !
  2.  Elle doit sentir bon, voire très bon. D'un parfum soutenu car toutes et tous avons laissé nos lessives "moisir" dans la machine plusieurs heures après que la machine ait fini son cycle. On n'a pas que ça à faire de surveiller la fin du cycle. Et même si on passe devant la machine 50 fois par jour, y a d'autres priorités : le repas, le ménage, les devoirs, le boulot... Bref ! Elle doit avoir un parfum intense histoire que les odeurs de renfermé disparaissent. Sinon, une seule solution : refaire tourner la machine.
  3. Elle doit être équipée pour le mélange des couleurs. Ras le bol de trier le linge ! Le noir, le gris, le rouge, le fluo, le blanc, le clair, le foncé, les vêtements neufs qui déteignent... marre, marre, marre ! Je veux pouvoir tout mélanger, enfourner le linge dans la machine les yeux fermés. 
Bon ensuite, pour ne pas avoir à faire trop de lessives, il faut SE CHANGER LE MOINS SOUVENT POSSIBLE;
Bon c'est là que je suis nulle à chier. Cela vient d'une habitude de maîtresse en fait. Mon généraliste de l'époque (où j'étais enseignante) me disait de me changer chaque jour (entièrement) pour éviter les épidémies. J'étais assez sujette à tout chopper : gastro, grippe, rhume... tout le temps. Du coup, il m'avait expliqué la raison pour laquelle les maîtres d'antan portaient des blouses : c'était (entre autre) afin d'éviter de ramener des microbes sur leurs vêtements à la maison. La blouse restait à l'école. 
Légèrement hypocondriaque à l'époque (depuis je me suis soignée), je suivais ses conseils à la lettre. 
J'ai donc gardé l'habitude de changer de vêtement quotidiennement. Bon la culotte et le sous-tif, ok. Le t.shirt aussi. Mais le pantalon et le pull... Ca pourrait faire plusieurs jours. Mais c'est plus fort que moi (un toc subsiste encore ?). 
Donc, quotidiennement, le panier de linge sale monte, monte...

Pour bien faire sa lessive, il faut aussi choisir un CYCLE COURT de préférence et avec une BASSE TEMPERATURE (pour économiser eau, énergie...) car de nos jours tout compte, y a pas de petites économies, et puis, c'est pour l'avenir de nos enfants. Et ça, ça compte !  Bon sur ce point on est d'accord. A la maison on respecte au moins cette règle. Sauf pour les torchons de la pizzeria, mais là pas le choix ! La sauce tomate ça pardonne pas.

Il faut aussi surveiller la FIN DU CYCLE pour éviter le "linge qui pue" mais là, le choix de la lessive peut aider. 

Voilà, la machine est finie, la lessive aussi. 

Mais non !
Ca n'est qu'un début. 


Maintenant, non seulement il faut se porter la corbeille de linge qui pèse un âne mort. Mais en plus il faut ETENDRE LE LINGE. 


Là, les questions se bousculent : où ? Dedans ? Dehors ? Quel temps fait-il aujourd'hui ? Et demain ? Pluie ? Vent ? Soleil ? Ne fera-t-il pas trop froid ? 

Donc on finit par étendre le linge dans le meilleur endroit possible, en croisant les doigts pour que la météo ne se soit pas planté. 
Et on attend. Parfois 24heures, parfois plus longtemps, parfois on retire son jean préféré (plus long à sécher bien sûr) pour le mettre sur le chauffage histoire de pourvoir le mettre plus vite, parfois on finit de sécher les chaussettes de son mari au sèche-cheveux...parfois même on fait sécher ses mi-bas coincés dans la fenêtre de la voiture pendant un long trajet (histoire vécue il n'y a pas 1 mois, et oui, chapeau bas). Bref, on galère pour le faire sécher, ce foutu linge. 
Et l'été, au contraire, il faut faire gaffe aux marques de soleil qui abîment nos fringues. Pfffffff

Lavé, séché, maintenant que fait-on de notre linge propre? 

Deux solutions :
Soit on repasse soit on ne repasse pas. Vous vous faites quoi? Ca m’intéresse parce que parfois j'ai l'impression d'être un extra-terrestre...La seule (ou presque) à repasser... 


Si on repasse, on entasse. On entasse jusqu'à ce que le linge finisse par se casser la gueule par terre nous rappelant que nous sommes de mauvaises ménagères. Alors on se met au repassage. De longues heures. Pour mon cas, c'est dans la chambre, isolée du reste de la famille, avec la Tv, histoire de m'occuper. Je ne déteste pas particulièrement repasser mais c'est une perte de temps. Sauf que là aussi, je suis pleine de tocs : je ne porte mes fringues que si elles sont repassées. Et donc, j'applique cette règle aux deux hommes de ma vie. Je trouve négligé de porter des vêtements froissés. C'est mon côté "Bree Van De Kamp"!!! Par contre je ne vais jusqu'à repasser les slips, les serviettes de bain ni les draps, c'est déjà ça. Heureusement que je repasse assez vite avec mon fer de compétition. 

Si on ne repasse pas, c'est quand même la galère, faut pas croire. Lorsque qu'on retire le linge de l’étendoir, faut le plier, avec le moins de plis possible (histoire de ressembler à la parfaite ménagère). Et faut faire ça de suite parce que si on entasse le linge propre, il prendra de mauvais plis. Malheur !

Et comme si ça ne suffisait pas, il faut à présent ranger le linge. Et dans les bons placards!!! Pas comme nos chers maris qui rangent les culottes blanches avec les noirs, les t.shirt de maman avec ceux de papa, les joggings avec les pantalons habillés, bref les torchons avec les serviettes. Et tout ça avant que votre (vos) enfant (s) sautent sur le lit (où vous aviez classé tout votre linge repassé) et n'écrase tout.

Voilà, et quand tout est fini, on passe à nouveau devant la corbeille de linge sale et faut recommencer, parce qu'elle est pleine. 
Et encore on a de la chance les nanas, on a une machine à laver à la maison. Imaginez-vous au lavoir !


A vous de réagir. Peut-être avez-vous LE bon plan pour éviter toute cette perte de temps !





vendredi 24 janvier 2014

Cantine

Finie la cantine, ouste la cantine, terminée la cantine !!! Bonne idée ou pas?


Petit article du matin, court et concis pour me féliciter. 
Une fois n'est pas coutume!

Je me félicite d'avoir retiré Enzo de la cantine.
Plus de pleurs la veille, plus de pleurs en allant à l'école le matin, des propos différents concernant l'école qu'il s'est mis à aimer... 
Son aversion pour l'école s'est transformée en plaisir.
Si c'est pas une réussite ça!
 
Je suis bien contente d'avoir changé d'avis, d'avoir su écouter mon cœur de Maman "imparfaite" et non ma raison de Maman "parfaite".
C'est tellement mieux pour lui ! Et c'est bien ce qui compte n'est-ce pas ? Son bien-être passe avant le notre?

  Erard de la Reid disait : "Penser avec son coeur n'est pas penser; aimer selon sa raison n'est pas aimer".

Je suis une Maman qui aime, et comme j'aime mon enfant, le cœur et le sentiment ont eu raison de moi.
Et comme le disait La Rochefoucauld :"Nous n'avons pas assez de force pour suivre notre raison"...surtout quand nous sommes Mamans.


jeudi 23 janvier 2014

Animal de compagnie : le chat

Sacha le chat, 1 mois plus tard...

Que-du-bon-heur !

1 mois que nous avons Sacha le chat parmi nous, et 1 mois que notre maison vit d'une toute nouvelle façon.
Peps, vitalité, dynamisme, ronronnements, coups de folie, longues siestes...tout y est !

J'avais des hésitations à prendre un animal de compagnie. Je me demandais si notre appart' n'était pas trop petit pour un chat. Je me disais que ça allait me rajouter du boulot, comme si j'en avais pas déjà assez !
Mais finalement, c'est que du bonheur ! Ou presque !

D'abord, c'est un véritable "ami" pour Enzo, un ami qui ne se laisse pas faire, un ami tout doux, un ami qui joue, un ami qui occupe beaucoup. 
C'est un choix que je ne regrette pas rien qu'en voyant l'attachement qu'ils ont l'un pour l'autre même si Enzo embête beaucoup Sacha. 
 
Le matin, lorsque le réveil sonne, Sacha va réveiller Enzo par des câlins.
Lorsqu' Enzo remplit la gamelle de Sacha, Sacha se frotte à ses jambes.
Lorsqu' Enzo  rentre de l'école, Sacha l'attend derrière la porte.
Lorsqu' Enzo incite Sacha à jouer, Sacha est toujours partant.
Lorsqu' Enzo joue sur le tapis avec ses jouets, Enzo n'est pas loin.
Lorsqu'  Enzo dort, Sacha est contre lui.





C'est une compagnie, une complicité, dont Enzo fils unique, avait besoin. Et ça n'est pas un lapin qui aurait pu lui apporter tout ça.
D'ailleurs, MiniLoulou a fait une  mini crise de jalousie voyant que Sacha prenait de la place à la maison. Ca lui fait du bien ! Ca ne remplace ni un frère ni une sœur mais ça participe à l'idée de n'être plus "LE SEULl". 
 Ira Lewis dit ceci : "La différence entre un chien et un chat : Le chien pense : ils me nourrissent, ils me protègent, ils doivent être des dieux. Le chat pense : ils me nourrissent, ils me protègent, je dois  être dieu". A présent, ils sont deux dans la maison à penser qu'ils sont des dieux, Sacha et Enzo.

La compagnie, c'est ok !
Les bonnes tranches de rigolade aussi. 

Sacha joue énormément. Je conseille d'ailleurs aux mamans qui souhaiteraient acquérir un animal de compagnie "chat" de prendre un bébé. C'est sur qu'il faut un peu l'éduquer mais sinon, c'est top. Non seulement il grandira avec votre enfant mais surtout il vous amusera beaucoup. C'est simple, quand Sacha ne dort pas, il joue. Il joue énormément, court, saute, tombe, se prend des portes... C'est trop marrant. Du coup, ça met de l'animation à la maison. 
On lui a acheté un arbre à chat. Il s'éclate avec. 
Comme quoi un chat c'est moins ingrat qu'un enfant. Lui au moins il est content de ses cadeaux et il joue avec... A méditer !




Ce qui est chouette aussi, c'est que Sacha fait la différence entre les enfants et les adultes. Jamais il ne sort les griffes avec Enzo alors qu'avec nous (quand on le taquine) il aurait tendance à mordre. pour jouer.

Enfin, Sacha est aussi devenu une source de bonheur, pour nous aussi les parents. J'aime le retrouver quand je rentre, j'aime le caresser et dormir près de lui. Même Loulou (le grand) l'a apprivoisé. C'est pour dire.
Une citation décrit bien cette relation de tendresse qui unit un chat à ses maîtres : 
"Le chat ne nous caresse pas, il se caresse à nous" Rivarol.


Bon par contre, je ne vous cache pas qu'il y a quelques hic. 

Les GRIFFES
Loulou a même eu l'idée de les lui couper. Non mais oh ! Il passe son temps à s'accrocher, sans le vouloir, aux rideaux, au canapé, au tapis... Ca me rend folle ! Mais le pauvre, vraiment, il ne le fait pas exprès. Parce que quand il veut faire ses griffes, il va sur son arbre à chat. 
Mais un peu maniaque en ce qui concerne mes affaires (que j'ai mis longtemps à m'acheter parce qu'un peu cher) j'ai tout recouvert à la maison. On se croirait dans une maison "fantôme. Le canap' est recouvert, le fauteuil aussi...Et puis le soir, je range tout pour qu'il n'abîme rien. 
C'est peut-être mon côté maniaque qui prend le dessus. Mais s'il abîme quelque chose je vais PETER UN PLOMB.

La CAISSE 
Alors là c'est l'horreur. La litière agglomérante... Quelle belle merde !
Ca agglomère, ça c'est sur. Ca agglomère tellement que ses excréments collent à la caisse et quand il faut la nettoyer, ben ça dure 10 bonnes minutes. A gratter, à javelliser, à rincer. C'est dégueu !
N'optez pas pour la litière agglomérante.
La bonne vieille litière pleine de grains qui sautent partout c'est quand même mieux. 
Je préfère passer un coup de balai régulièrement devant sa caisse que de mettre mon nez dans le caca pendant 10 minutes. Surtout que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais un chat ça chlingue quand ça fait ses besoins, un si petit être pourtant... Incroyable ! Et puis, là, bien sûr, y a que moi qui m'y colle ! Enzo m'a aidé la première fois mais il n'était pas efficace sans sa main droite qui bouchait son nez. 
Ah, là, pour les corvées y a plus personnes, mais bon, comme moi aussi je me suis attachée à cette petite boule de poils, je lui pardonne tout. Même sa puanteur.




On t'aime Sacha Le Chat !


 Bien plus qu'un animal de compagnie !

"Petit à petit, les chats deviennent l’âme de la maison" Jean Cocteau

mercredi 22 janvier 2014

Sortir dans le Var ce week-end

Samedi 25 et Dimanche 26 Janvier 2014

Je pense à vos porte-monnaies mesdames, c'est les soldes, pensez à vous !
Alors, pour ce week-end, voici deux idées sorties dans le Var entièrement gratuites, c'est cadeau !
Et en plus, il fait beau. Que demander de plus ?


Sortir dans le Var SAMEDI 


Je vous propose une petite virée en bord de mer, aux Sablettes (commune de La Seyne sur Mer). 



Vous pourrez balader sur la plage ou dans le parc, récemment aménagé pour notre plus grand plaisir. 
Et oui, j'adore les parcs. Les gosses sont en plein air, libres, heureux et nous aussi. 
Y a quoi à faire dans ce parc ? : balade, vélo, trottinette, partie de foot,  cerf-volant, partie de pétanque (c'est vrai pourquoi pas acheter à vos enfants un jeu de boules en plastique pour faire une petite partie de pétanque ensemble?) ou tout simplement une sieste au soleil. 
Il y a aussi d'autres activités à faire, celles-ci payantes, comme Funnyland, le carrousel, ou bien un resto, il y en a sur tout le front de mer. 
PS : On vous conseille la pizzeria "La Piazza" dans la rue principale des Sablettes, c'est un lieu agréable, design, on y mange bien et à des prix raisonnables. Des pizzas, mais pas que !
(On ne les connait pas, c'est juste un endroit à recommander, et dans le sud, c'est pas évident de bien manger. )
C'est notre QG quand nous partons en balade aux Sablettes.On adore manger dans la salle du haut...intime !



Ce parc est très agréable parce qu'au bord de la plage. Il est clos,  très arboré, avec plein de petits coins et recoins plus intimes, et une grande allée pour sortir vos roues (de vélo, de rollers, de trott' ...). 
Nous sommes dans le Sud alors croquez le beau temps à pleines dents !

Petit conseil :jetez un œil sur le parc d'attraction Funnyland, si vous aviez l'envie d'y faire un tour un jour, juste pour faire plaisir à vos petits. 
(voir ma page "Fêter un anniversaire dans le Var")


Promis, avec cette sortie vous allez vous détendre et vous dépenser!



Sortir dans le Var DIMANCHE


Là, je vous propose une sortie à La Garde, Salle Gérard Philippe pour le 10ème SALON DE LA COLLECTION. Entrée libre. Disques, jouets, publicités, papiers... venez acheter ou échanger vos collections de 9h à 18h.

C'est une sortie originale qui attirera sans aucun doute l'attention de vos enfants. Y a plein de petites choses à regarder partout.
Petite astuce : donnez à votre enfant un peu d'argent de poche pour qu'il se balade dans les allées du Salon de la Collection et se fasse plaisir à petit prix. 
Et pour les grands, y a vraiment de belles occasions à dénicher. 

Vous pourrez poursuivre la balade en extérieur, sur la nouvelle Esplanade de La Garde. Bancs et jeux pour enfants en plein soleil pour profiter des belles journées d'hiver.

Le + : le parking, sous la salle Gérard Philippe est gratuit.

Passez un bon week-end, en famille !

mardi 21 janvier 2014

Changer de travail : petit manuel d'une comerçante

Changer de boulot, beaucoup en rêvent, peu franchissent le pas !

D'enseignante à commerçante



 Pas simple ! Pas simple du tout! 
Quelle galère ! 
Et pourtant !

En 2009, chez nous (à l'époque à Saint-Etienne) ce fut "pétage de plombs". Gab (mon mari) et moi, avons subitement décidé de changer de travail, de tout quitter.
MARRE des horaires de fous, 
MARRE de ne pas pouvoir profiter de nos journées et de n'attendre que le week-end pour vivre, 
MARRE de se croiser pendant la semaine tellement les journées sont longues,
MARRE de se coucher à 20h30 le soir pour pouvoir assurer la journée du lendemain,
dans mon cas, MARRE de l'ambiance "instits", lourde et pesante... parce que le monde des enseignants est un monde à part, un monde où tout le monde sait tout sur tout, un monde fermé, et surtout un monde centré sur l'école, les élèves, les notes, les préparations et les réunions...le reste ne compte pas.

 ~~LE MONDE DES INSTITS~~

Je vous donne un exemple ? 
Vous allez rester bouche-bée en lisant cela :
Pendant une réunion, une collègue enseignante reçoit un appel sur son portable. C'est son mari qui l'appelle pour la prévenir que sa fille (âgée de 15 ans) s'est blessée en passant par dessus une clôture, qu'elle ne fait que perdre connaissance dès qu'elle revient à elle, que les pompiers sont avec elle... 
Quelle a été la réaction de ma collègue ? 
...
Ben non, elle n'est pas partie rejoindre sa fille et son mari, non. Elle a continué la réunion, elle a continué à parler de ses élèves en difficulté au lieu d'aller près de sa fille. Elle a prétexté qu'elle ne pourrait être d'aucun secours là-bas. 
Je ne préfère même pas commenter, il me semble que les actes parlent d'eux-mêmes.
Cette même enseignante organisait chaque dimanche une soirée pizzas pour ses enfants. Sauf que c'était pour s'isoler dans son bureau et préparer les cours de la semaine au calme. 

Une autre enseignante, une directrice d'école aussi, nous narrait souvent les difficultés scolaires et psychologiques de ses enfants. De ses propres enfants. Suivis par un psychologue et par des aides aux devoirs. Et elle, passait la plupart de son temps à l'école, rentrait après 19h00 chez elle et ne prenait pas le temps de prendre en main ses enfants.

Tous les enseignants ne sont pas tous comme ça, et heureusement, mais beaucoup sont coupés du monde extérieur, étant focalisés sur l'école, les élèves, les cours. 
J'en ai beaucoup souffert pendant toutes les années où j'étais enseignante. Il n' y a pas d’échappatoire, toute la journée tourne autour de l'école sans jamais s'évader dans le cadre privé et intime de chacun et chacune. On aurait pu discuter de ciné, de mode, de déco... enfin d'autre chose que de notre métier. 
J'en ai souffert à tel point que durant ma dernière année d'enseignement, avant de changer de travail, je mangeais tous les midis seule dans ma voiture, alors que dehors il neigeait, plutôt que de côtoyer  cette ambiance pesante.

du côté de Gab (Loulou), MARRE de l'ambiance de chacal de la banque.

~~LE MONDE DE LA BANQUE~~

 Il a toujours travaillé à plus d'une heure de chez nous, acceptant toutes les offres lui permettant d'évoluer. Il est arrivé jusqu'à être directeur d'agence avec sous sa responsabilité une dizaine de personnes, mais au dessus de lui, des dirigeants peu scrupuleux, des "chiens", des "raclures", des hommes sans foi ni loi. Prêts à écraser tout le monde pour évoluer encore et encore. Ne parlons pas non plus des objectifs à atteindre. 2 fois par semaine, le matin, avant de bosser un rappel à l'ordre lors d'une réunion, rappelant les objectifs à atteindre. Vendre, vendre et vendre...!!!
Enfin, n'oublions pas de parler des horaires. Il partait à 7h00 le matin et rentrait à 19h00 le soir.




Un raz le bol qui a fait son chemin et qui nous a amené à tout quitter. : boulots, maison, région.
Et pourtant, avec le recul, nous avions tout (ou presque) :

SECURITE DE L'EMPLOI
CONGES MALADIE
SALAIRES RESPECTABLES
VACANCES
VIE CONFORTABLE

Pfuuttt tout a disparu !

Mais nous avons quand même décidé de changer de vie pour devenir commerçants.



Aujourd'hui, nous sommes tous les deux nos propres patrons, patrons d'une pizzeria dans une petite ville de 26 000  habitants. Nous avons foncé dans ce projet tête baissée, sans même réfléchir aux  questions primordiales pour devenir patrons.Nous en avions envie, nous l'avons fait !



Est-ce que je suis une bonne commerçante ? Bonne humeur, capacité de réaction...

Oui, je crois être une bonne commerçante, mais c'est pas évident au quotidien. On n'a pas le droit d'être de mauvais poil, on n'a pas le droit d'envoyer balader un client (sauf cas urgent), on doit se battre quotidiennement pour garder ses clients, on doit les attirer sans les voler, on doit s’intéresser à eux, à leurs envies sans  même les connaître... Il faut savoir réagir à l'installation d'autres commerces concurrents pour garder sa clientèle, pour la fidéliser. Il faut savoir faire preuve d'humilité et accepter que "le client est roi".

Est-ce que je suis prête à changer radicalement de vie ? 

Au début oui, c'était comme un jeu, puis il y a eu plusieurs barrières à surmonter :
  • le travail en couple : la première année où nous avons ouvert, nous étions une bombe à retardement. Notre couple a passé de sales moments. C'est pas évident de travailler avec son conjoint. Et pourtant, nous nous connaissons depuis plus de 15 ans. Seulement au boulot, tout est différent. Il faut assumer tout, tout le temps et ensemble. On découvre le caractère de l'autre, plus aiguisé, plus "acide".
  • la vie de famille: nous sommes 24h/24h ensemble. Au boulot, à la maison, aux courses, au lit. On fait tout ensemble, sans avoir de moments à soi puisque nous avons les mêmes horaires.
  • le rythme d'Enzo bouleversé  : notre vie est en décalage. Nous travaillons le midi et le soir, pendant que la majorité des gens sont en pause. Nous travaillons le week-end et nous n'avons qu'un seul jour de congé par semaine. Cela signifie qu'il faut faire garder Enzo le soir, qu'il faut travailler avec lui le midi (ou le faire manger à la cantine). C'est une organisation différente.
Il faut être hyper motivé et ne pas avoir peur des horaires à rallonge.

Est-ce que mon entourage sera prêt à m'aider ?

C'est une des raisons pour laquelle nous avons changé de région. Nous avions besoin d'être proches de nos parents pour l'équilibre d'Enzo. Grâce à eux, Enzo n'est gardé par une nounou (une amie) qu'un seul soir par semaine. C'est du luxe et c'est indispensable.
Par contre, la famille (celle qui n'a jamais été dans le commerce) aura davantage de mal à nous soutenir parce que tant qu'on n'a pas trempé dans le commerce en étant son propre patron on ne comprend pas les difficultés que nous pouvons rencontrer.

Est-ce que je saurai gérer mes employés ?

C'est la partie la plus difficile de notre travail. Nous sommes dans des métiers manuels, très peu intellectuels, avec des contrats "précaires" puisque le temps de travail est moindre que dans une entreprise classique, avec des contrats saisonniers l'été...bref, avec des salariés souvent peu motivés et peu impliqués dans la société. 
Pourtant nous essayons d'être proches d'eux pour installer une ambiance de travail agréable et détendue. Mais c'est trop dur. Malheureusement, nos salariés sont la cause de beaucoup de nos soucis : retards, absences, accidents en livraison, manque de sérieux, oublis dans les commandes... 
Mon mari a une image qui montre bien ce que l'on vit au quotidien : lorsqu'on est patrons, on porte son entreprise à bouts de bras, et les salariés nous rajoutent du poids sur notre dos, en permanence. Cela nous freine au lieu de dynamiser l'entreprise. 
Je sais que j'en choque plus d'un et plus d'une en écrivant cela. La plupart d'entre vous doivent être salariés et ne comprennent peut-être pas mes propos. Mais c'est la vérité.
Sur une vingtaine d'employés qui sont passés dans la pizzéria, seuls 3 ou 4 se sont impliqué, ont su faire preuve de dynamisme, de sérieux, d'implication...
J'aurais des tonnes d'exemples à vous donner. Des exemples de manque de sérieux dans leur travail qui ont failli faire chuter l'entreprise. C'est comme des poids qui nous tirent en arrière au lieu de nous aider à avancer. 
Le soir, Gab et moi faisons les pizzas, il y a aussi les livreurs et la serveuse...Et bien Gab et moi sommes les seuls à ne pas nous arrêter, à gérer les commandes, les pizzas, la salle, les livreurs, on vérifie tout, tout le temps...Pourquoi ? Parce qu'il y en a un qui va oublier la bouteille de soda, l'autre qui va prendre les pizzas destinées à un autre client, l'un qui va oublier de dire bonjour lorsqu'un client entre dans le magasin... Bref, je vous jure que c'est vrai : certains soirs, il y a tellement de tension, tellement le coup de feu est intense, j'ai l'impression que des rides me poussent sur le front et autour des yeux. 
C'est épuisant !!!



C'est épuisant mais tellement motivant. C'est quasiment une drogue. 
On bosse beaucoup, on n'a pas le salaire qui est en rapport avec les heures de travail, on a énormément de soucis mais cela devient une vraie passion. 
C'est un métier qui aboutira, j'en suis certaine à un épanouissement profond.

Mais pour atteindre cet épanouissement, il a fallu comprendre certaines choses :
- il faut savoir sortir du cadre du travail quand on rentre à la maison
- il faut se laisser du temps pour d'autres passions
- il faut se dégager du temps seule, sans son conjoint
- il faut privilégier ses enfants au lieu de s'enfoncer dans des horaires à rallonge qui nous empêchent de voir grandir nos enfants
- il faut se faciliter la vie au travail : aller vers l'essentiel, le pratique, le rentable
- il faut accepter de travailler plus et gagner moins
- il faut se rendre compte que nos horaires sont un cadeau (et oui, je peux amener mon enfant à l'école et aller le chercher, il ne mange pas à la cantine, on peut aller balader deux heures en journée...)
- et enfin il faut se rendre compte qu'on a peu de contraintes liées à une tierce personne

'Mes Petits Conseils de Commerçante'



Aujourd'hui, je peux dire que le changement de vie est réussi.
 CHANGER DE TRAVAIL : OK 

C'est difficile, tous les jours y a un souci à gérer (un salarié, le matériel, les clients) un souci qu'il faut absolument gérer car sinon l'argent ne rentre pas. Y a pas le choix. Difficile car notre confort de vie a changé. Nos finances ne sont pas les mêmes qu'avant. Difficile car physiquement il faut suivre.
Mais nous sommes heureux d'avoir ce que nous avons, de voir que ce que nous avons est étroitement lié à notre travail, à notre volonté, à nos efforts. Et puis, Enzo n'a pas l'air d'en souffrir. Nous avons fait en sorte que son cadre de vie soit rassurant et harmonieux, et il a réussi à s'adapter.

Voilà la vie d'une Maman-Commerçante, qui doit éduquer son enfant et gérer une entreprise.
C'est passionnant ! Parfois démotivée, vous lirez aussi mes coups de gueule !

Si certaines d'entre vous sont comme moi, commerçante,  n'hésitez pas à écrire ici et à partager votre ressenti.

Pour aller plus loin dans la démarche : http://lentreprise.lexpress.fr/business-commerce/sept-questions-a-se-poser-avant-d-ouvrir-un-commerce_12818.html