dimanche 25 janvier 2015

Un week-end pas très ordinaire !

Habituellement, le week-end, chez nous, c'est boulot, bien sûr (ça malheureusement on y échappe jamais), mais c'est surtout sortie en famille (parce que Oui, les idées sorties que je partage avec vous sont aussi mes sorties familiales).
Habituellement on sort, on balade, on emmène Mini Loulou faire du vélo, on inaugure de nouveaux coins, on teste, enfin bref, on s'aère l'esprit après une bonne semaine enfermés dans notre train-train quotidien.
    

Mais ce week-end ....



Ce week-end, faute de nounou, faute de mamie, il a fallu trouver une solution de repli pour faire garder Enzo alors que nous travaillions. Et comme les choix étaient très limités, voire quasi nuls, nous avons trouvé la solution de passer le week-end chez Pépé et Mémé...en sachant que nous avons laissé Mini Loulou chez eu le soir, pendant que nous allions travailler.

Nous avons donc fait quelques aller-retour entre la pizzéria et chez eux pour concilier travail et week-end en famille.
Mais c'était sans compter sur ... le vilain virus d'Enzo, qui a commencé à l'attaquer jeudi soir, et qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de trouver son point culminant dans la nuit de vendredi à samedi.

Donc je récapitule : vendredi on bosse, jusque tard, et de retour chez mes beaux-parents vers minuit, nous nous couchons...près de Mini Loulou... qui a commencé à "pantailler" (comme on dit chez nous).  Comprenez qu'il a commencé à délirer, il faisait des cauchemars, semi-endormi, semi-réveillé, et a poursuivi sa nuit par des terreurs nocturnes, allant du simple gémissement à des pleurs inconsolables.
Ce fut la fièvre qui était la cause de notre nuit mouvementée.
Il a eu une forte fièvre, et malgré les médicaments, elle ne s'est pas estompée durant la nuit.

Donc minuit-2 heures du matin... des gémissements, quelques pleurs, beaucoup de gesticulations... (en sachant qu'il dormait sur un petit matelas près de nous...en période de fièvre, hors de question de le laisser sans surveillance).
2heures du matin - 3 heures du matin... il a commencé à délirer. Il ressentait et voyait des choses qui n'existaient pas. Il a beaucoup pleuré (pensant que je ne l'aimais plus -comme si c'était possible !-). Il était très chaud, il était agité.

Alors j'ai pris l'unique décision qui le calme depuis sa toute petite enfance : je suis descendue dans le salon, nous nous sommes couché tous les deux devant la télé. Et oui ! A 3 heures du matin, nous étions devant Disney Junior...La pièce était éclairée par la télé, les dessins animés lui ont petit à petit changé les idées. Nous étions blottis l'un contre l'autre. Le caressant sans cesse pour l'apaiser.

3 heures du matin - 4h30 du matin ... dessins animés (parce qu'il a vachement résisté au sommeil le coquin). On a discuté, je l'ai câliné, et il a finit par se rendormir. Je ne vous décris ma tronche... Une horreur.

Bon je passe sur la suite de la nuit... Oh et puis non ! Je vous en parle, parce que tout mon week-end découle directement de cette nuit.
5h00 du matin, je suis réveillée par mes beaux-parents (boulangers) qui partent au boulot. Ils n'y sont pour rien...les pauvres.
6h00 du matin, je suis réveillée par Enzo qui veut se moucher (mais qui a mal au nez -parce qu'il ne faut pas oublier qu'un homme malade, c'est ultra chiant!-)).
Et 8h30 du matin, les chiens aboient...je dois me lever pour les faire taire.

Alors je vous avoue que quand Papa se lève à 9h00 du matin et me propose d'aller me recoucher alors qu'il prend la relève, je ne refuse aucunement.

Saleté de fièvre !

Nuit de merde. Mais malgré la nuit pourrie, j'ai eu le privilège de me faire servir le petit-déjeuner au lit (1er élément d'un week-end "peu ordinaire"oui parce que la nuit merdique, un enfant malade...tout ça, ce sont des options "tout compris" dans la vie d'une Maman). Un jus de fruit frais, des tartines beurrées, de la confiture et un yaourt nature... Ça faisait un bail que je n'avais pas pris un petit -déj' au lit.

La journée fut anormalement calme. Enzo a passé l'après-midi dehors avec son Tonton et son père, et moi, seule, j'ai passé l'après-midi sur le canapé, sous la couette, devant un reportage "carnet de voyage" sans intérêt mais dépaysant.
Pas d'ordi, pas de téléphone...juste moi et la télé (autre élément du week-end "peu ordinaire").

Malheureusement, le bon temps a, aussi, une fin. Et à 17h00 nous étions aux taquets pour travailler.
Sauf que ... vers 19h00 j'ai ressenti un coup de mou. Une grosse fatigue m'a submergé. Je me sentais mal. J'ai quand même poursuivi le boulot, avec une seule hâte : me coucher.
Surement le contre-coup d'une nuit quasi blanche (on va dire gris clair). Faut dire que je n'ai plus 20 ans. Un nuit blanche est égale à 15 jours pour s'en remettre. Oh la vieille !

Minuit, de retour chez mes beaux-parents...ouste, au dodo. Et MIRACLE, cette peste de fièvre nous a laissé tranquilles. Nous avons tous dormis. Et moi, bien plus que les autres, puisque je me suis difficilement levée à 10h30 alors que mes deux hommes étaient levés depuis 2 heures (et rebelote, le week-end prenait vraiment une allure inhabituelle).

Et là, je vais vous faire rêver les mamans... J'ai pris mon petit-déj'...et à peine les tartines englouties, je me retrouvais déjà en position parallèle au sol (cette fois sur le canapé), devant un film à l'eau de rose. Je me sentais à nouveau fatiguée, éreintée...et heureusement, mes hommes (exceptionnels) m'ont encore permis de me reposer. Ils sont sortis, et je me suis à nouveau retrouvée seule, devant la télé. Comme une ado au lendemain d'une sortie en boite de nuit. Vous suivez ?

Je me suis prise au jeu du film. Un film qui m'a beaucoup ému. J'ai même pleuré. Une midinette devant la télé, à chialer et à (il faut bien le dire) constater qu'il y a de beaux mecs sur terre (allez je suis sympa, je partage !).
 

13h00, je me suis activée pour me doucher (ouais ouais comme les ados avant que les parents n'arrivent pour manger). Je me suis lavée, coiffée, maquillée et j'ai même rangé ma chambre (!!!).

Bon, voilà pour mon dimanche. Ah non, j'oubliais la sieste avant de repartir au boulot (attendez c'est fatiguant de chialer devant un beau film).

Et pour terminer ma journée, ou plutôt mon week-end "pas banal", je me retrouve ce soir, toute seule devant mon ordinateur. Mon mari a découché. Il assiste demain à salon à Lyon, et a déjà pris la route.
Donc pour finir ce week-end de midinette, je suis seule ce soir, avec mon fils, en célibataire...et je tarde à aller me coucher parce que je n'aime pas être seule dans l'appart', parce qu'en vrai, j'ai peur.

Un week-end privilégié, malgré la fatigue et la fièvre. Un week-end bien loin des fins de semaines de Mamans. Je ne me suis occupé de rien ou presque (parce qu'il ne faut pas non plus oublier ma nuit de veille d'enfant malade, ça compte triple !). J'ai beaucoup dormi, j'ai pu regarder la télé au calme, sans être dérangée, devant un bon film de fille. Je me suis sentie privilégiée, comme dans une bulle loin de toutes contraintes oubliant même mes inséparables (téléphone, ordinateur, internet...).

Que c'était bon !
Parfois ça fait du bien de ne rien faire !
... Et pour tes parents, c'est pareil !


Et vous les Parents, vous offrez-vous ce genre de parenthèse ?








3 commentaires:

  1. Tu as bien raison. Il va mieux ton loulou? Ici peu de parenthèse comme ça car la deuz est encore petiote.... ms ici aussi si on se couche tard je mets 4jours à m'en remettre.... vous êtes sur toucas? Elo

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    Réponses
    1. Ala la la la vieillesse (ou l'usure) des mamans, ça ne pardonne pas. On se remet mal des nuits blanches.
      Non nous ne sommes pas sur Toucas pourquoi ?

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