jeudi 2 juin 2016

Ces journées qui valent bien plus qu'une journée d'école !

Lundi, nous avons fait l'école buissonnière (et oui ! On a l'amour du risque). 
Week-end chargé, couchés tard, la tête pleine... nous avions tous les trois besoin de nous poser ensemble, et de profiter du temps qui passe. Surtout Mini Loulou qui nous donnait une sale impression de saturation. Il chouinait pour un rien, se frottait les yeux et répétait à qui voulait l'entendre qu'il n'avait rien fait de son week-end.
Au contraire, c'est parce qu'il en avait trop fait qu'il avait le sentiment d'avoir vu défiler son samedi et son dimanche comme un éclair.

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C'est en rentrant du repas de famille de la fête des mères, dimanche, que nous avons lu son besoin de repos, de détente et de retrouvailles à trois. En secret, nous avions émis le projet de lui faire rater l'école. Mais studieux, nous n'avions pas réellement pris la décision de sauter le pas.

Et c'est lundi matin, à peine un œil ouvert que j'ai pris la mesure de la nécessité de lui faire faire l'école buissonnière. Tampis pour la morale, tampis aussi pour les leçons ratées, tampis même pour la cantine payée...parfois il faut savoir se délier des chaines qui nous empêchent de vivre et apprendre à s'écouter.

Et c'est juste après ces larmes que son sourire béa a fait apparition. Il pleure, ne veut pas aller à l'école, se dit fatigué...et, tel le Messi, je lui annonce qu'il peut poursuivre sa nuit, rester sous sa couette bien chaude et profiter de cette journée de lundi chômée.

Rien qu'en lui disant ces phrases, je savais que la journée serait réussie. Que ce serait un réel cadeau de le garder avec nous (surtout un lundi, seul jour où nous ne travaillons pas). 

Et ce lundi à trois s'est enchainé avec virtuosité. Nous avons littéralement apprécié cette journée à sa juste valeur. Peut-être parce que nous bravions les règles, peut-être parce que tout le monde bossait sauf nous, peut-être parce que le seul plaisir de savoir que les autres étaient à l'école et pas lui suffisaient à son bonheur.

Il en avait besoin. Nous en avions besoin. Pas de rendez-vous, pas de sortie à honorer, pas d'obligations, le seul mot d'ordre était de se faire plaisir, chacun à sa mesure et de prendre le temps, pour une fois!

Nous avons dormi plus tard le matin.
Nous avons fait un câlin de malade.
Nous avons regardé la télé (dessins animés à volonté).
Nous avons pris le temps dans nos occupations respectives...ordinateur principalement.
Nous avons mangé ensemble.
Il a trainé, sur le canapé, dans sa chambre...sans jouer, juste trainé, avec langueur.
Nous avons fait une sieste de 2 heures.
Nous sommes allés au cinéma. Nouveau ciné. Grandiose. Le Livre de la Jungle, sublime. Un super moment ciné comme on les aime.Nous nous sommes évadés.
Et puis nous avons terminé la journée par des plats chinois à emporter. Ils ont mangé sur le canapé (leur petit dada). 
Et la soirée s'est terminée le cœur plein d'amour.

Parfois, une journée d'école buissonnière vaut mieux qu'une virée à l'école. 
Braver les interdits et fuir les bancs d'école, prendre le temps, sortir, profiter sans être pressés (car tous les autres soirs de la semaine il faut aller bosser, et la famille n'est jamais au complet). Une journée rien que pour nous, pas de site, pas de blog, pas de pizzeria, pas de soucis...que du bonheur !

Alors oui ! Pas de mathématiques ni de français. Pas de sport ni de sciences. Mais l'école de la vie puissance 1000 pour se donner les moyens de repartir du bon pied !


Et vous, osez-vous l'école buissonnière ?

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